Présidence de la LNR: Max Guazzini, Didier Quillot et Didier Guillaume sondés

Si la candidature du Rochelais Vincent Merling se précise sérieusement en vue des élections à la présidence de la Ligue Nationale de Rugby, d’autres noms circulent en coulisses. Jean-François Fonteneau et Alain Tingaud sont en position d’attente. Certains militent en faveur de Max Guazzini. D’autres personnalités extérieures, dont l’ancien DG de la Ligue de football, Didier Quillot et l’ancien Ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, ont été sondées ces dernières semaines.
Ça s’agite décidément en coulisses pour la succession de Paul Goze. Le sujet a d’ailleurs été évoqué par quasiment l’ensemble des présidents de Top 14 réunis à Paris mardi. Tous sauf l’Agenais Jean-François Fonteneau et le Montpelliérain Mohed Altrad qui n’étaient pas conviés. "On y voit plus clair", selon une source présente à la réunion de ce "G12", terme qui ne plait d’ailleurs pas aux clubs concernés. Le Rochelais Vincent Merling a confirmé mardi sans le dire encore officiellement sa probable candidature en lançant une consultation. "Cela ne fait plus de doutes", nous explique un président. Merling, dont le profil pourrait se rapprocher de celui de Goze, est poussé par de nombreux homologues de Top 14 (en particulier Jacky Lorenzetti, l’homme fort du Racing 92) depuis que Pierre-Yves Revol a finalement renoncé à se présenter.
Fonteneau, lui, devrait également y aller mais ce n’est pas encore totalement acté. Le président agenais a en effet indiqué sur les réseaux sociaux en début de semaine: "Plusieurs articles me prétendent candidat officiel à la ligue, à ce jour je n’ai pris aucune décision ferme et définitive." Pourrait-il vraiment faire machine arrière? Ce serait étonnant. Proche de Bernard Laporte, il souhaiterait représenter "un courant plus apaisé entre la LNR et la FFR". Alain Tingaud, autre ancien président du SUA et actuel vice-président de la Ligue, est lui aussi tenté. Il a déjà présenté un projet à diverses personnalités ces dernières semaines. Mais ce ne sont pas les seuls potentiels candidats.
Didier Quillot sondé, mais pas d’actualité aujourd’hui
D’autres personnalités pourraient se jeter dans la mêlée. Selon les informations de RMC Sport, certains militent en effet pour que Max Guazzini, ancien président emblématique du Stade Français, prenne des responsabilités notamment pour contrer la candidature de Vincent Merling qui ne fait pas l’unanimité. "Ça va bouger", nous dit-on. D’autres noms, moins attendus, ont par ailleurs circulé dont celui de Didier Quillot, l’ancien directeur général de la Ligue professionnelle de football. Selon les informations de RMC Sport, celui qui a joué au rugby à Montauban, où il est né, a bien été sondé ces dernières semaines. Mais ce n’est aujourd’hui pas d’actualité. Enfin, une autre hypothèse est évoquée. Là aussi en dehors du monde du rugby professionnel. Toujours selon nos informations, Didier Guillaume est une piste qui plairait à certains.
Ancien ministre de l’Agriculture, il avait été un temps annoncé à la tête du groupement d’intérêt public de la Coupe du monde 2023, mais ça ne s’était finalement pas fait en raison de son mandat de sénateur. Ces dernières semaines, Guillaume a également discuté avec des présidents de Top 14 et Pro D2 si jamais les clubs privilégiaient une solution extérieure au monde du rugby. Il attendrait de voir l’évolution des autres candidatures et la volonté des clubs avant de se positionner clairement. Quant à René Bouscatel, ancien président du Stade Toulousain, il pourrait également tenter sa chance. D’ici aux élections du mois de mars, il va donc se passer encore beaucoup de choses. Les présidents de Pro D2, eux, seront d’ailleurs réunis à la fin du mois, le 25 janvier plus précisément, pour, à leur tour, faire un point sur cette campagne.
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