Grenoble retrouve les sommets

Après ses années parisiennes, Fabrice Landreau brille à Grenoble - -
Sept ans que Grenoble attendait ça ! Dans un stade des Alpes chauffé à blanc, les Isérois ont assuré leur retour en Top 14 pour la saison prochaine, après l’avoir quitté en 2004-2005. La mission n’était pourtant pas aisée puisque, pour officialiser la montée dès ce samedi, les hommes de Fabrice Landreau devaient s’imposer avec le bonus offensif face à La Rochelle, 3e du classement. Et la victoire a été longue à se dessiner. Menant de seulement 3 points à la pause (6-3), les Grenoblois ont fait plier leur adversaire dans le second acte, avec 4 essais, pour finalement s’envoler (35-3).
Une juste récompense pour une formation qui domine de la tête et des épaules la Pro D2 depuis le début de saison. Avec 100 points au compteur à 3 journées du terme du championnat (21 victoires en 27 matchs), la meilleure attaque et la meilleure défense, difficile en effet de faire mieux. Deuxième avec un match en moins, Dax est relégué à 21 points. « C’est beaucoup de satisfaction, on a construit ça pendant toute la saison, souligne Landreau. Ça fait 3 ans qu’on travaille pour ça, c’était l’objectif du club. »
De retour de l’enfer
Avec ce retour en Top 14, le FC Grenoble Rugby retrouve une place au soleil qu’il a longtemps occupée, avant de connaître les affres d’une relégation en Fédérale 1 pour problèmes financiers, en 2005-2006. Champion de France en 1954, le club isérois a également joué une finale en 1993, perdue face à Castres (14-11). Une époque où un certain Fabrice Landreau portait le maillot du FCGR. L’actuel entraîneur n’est donc pas peu fier de faire remonter son club de cœur parmi l’élite.
« Quand j’ai été appelé par les dirigeants grenoblois, je savais que le terreau était bon et qu’il y avait du potentiel, économiquement et sportivement, avoue l’ancien talonneur du XV de France. Les supporters n’attendaient que cela de revivre des émotions qu’ils n’avaient plus vécues depuis les années 1990. On est vraiment comblé. » Avant de penser aux dures batailles à mener la saison prochaine, l’heure est pour le moment à la fête. Avec en point d’orgue la remise du bouclier de Pro D2, samedi prochain, lors de la réception de Béziers (19h).