Simon : « Une grande joie »

« C’est une grande joie parce qu’il y a une demi-finale à jouer la semaine prochaine. C’est une grande joie parce que ça remet quelques vérités au centre du village pour paraphraser maladroitement Roger Couderc. Le rugby, c'est beaucoup de facteurs humains. Il n’y a pas de recettes pour construire un groupe. Il y a de grandes individualités en équipe de France mais il y avait un disfonctionnement. Ce qu’il s’est passé cette semaine m’a alerté. Il y a eu un changement de comportement. Marc s’est retiré et des joueurs se sont mis en première ligne et ont pris leur responsabilité. Ce groupe a réussi à inverser la tendance. Et c’est ce qui fait qu’aujourd’hui, il s’est passé quelque chose de formidable. Ça reste une histoire de mec qui se sont mis les couilles sur la table et qui ont tout donné. Peut-être que jusqu’à maintenant ils n’étaient pas encore acteurs de leur aventure. Il fallait répondre à l’appel et ils l’ont fait. C’est rassurant que le rugby d’aujourd’hui, qui est moderne et hyper professionnel, reste dépendant d’un facteur humain. En ce moment, les mecs doivent vivre de grands moments. Je pense à eux. Je donnerais très cher pour vivre ça avec ce groupe. Rendez-vous la semaine prochaine avec, je l’espère, d’autres moments de joie. »