Le plan du XV de France pour éviter la déculottée

Le XV de France est en quête de rachat ce samedi (12h05) en Australie après sa lourde défaite lors du premier test match (23-50). Philippe Saint-André, qui joue son va-tout avec ses 10 changements, peut compter sur le retour de Dusautoir.

Une réaction d'orgueil espérée

Philippe Saint-André n’a plus le droit à l’erreur. Après la gifle infligée la semaine dernière à Melboune (23-50), le sélectionneur utilise ses dernières cartouches pour ce deuxième test match face à l’Australie. A un an de la Coupe du monde, les incertitudes subsistent, en témoignent les dix changements opérés par le staff tricolore. Les joueurs sont aussi mis en cause, « PSA » a pointé des lacunes techniques dignes de « poussins » (les moins de 9 ans, NDLR). Pire, l’investissement de joueurs fait aussi défaut. Au-delà du résultat, c’est donc une réaction d’orgueil qui est surtout attendue contre les Wallabies. 

Dusautoir, le retour du patron

« Si on perd ce week-end, on aura déjà perdu la série, donc l’enjeu est déjà très important », martèle Thierry Dusautoir. Le capitaine, encore convalescent le week-end dernier, revient après une blessure à un biceps qui l’a tenu éloigné des terrains depuis janvier. Forcément, un retour sur lequel mise beaucoup Philippe Saint-André. « Il y a de très bons troisième ligne qui sont là et moi, je passe devant pour jouer. Donc en termes de rendu sur le terrain, je dois être au niveau de ce qui a été fait le week-end dernier », admet-il. En plus de son talent, c’est le leadership du meilleur joueur du monde 2011 qui a manqué au sein d’un groupe ou aucune autre personnalité ne se dégage.

Menini, la belle histoire

Ce match, qui s’annonce une nouvelle fois âpre, recèle malgré tout d’histoires attendrissantes. Outre celle de Nathan Charles, talonneur australien atteint de mucoviscidose qui démarrera sur le banc, Alexandre Menini honorera sa première cape avec les Bleus. Ce pilier gauche, qui fêtera ses 31 ans en août, jouait encore en Pro D2 il y a seulement deux ans ! Arrivé à Biarritz l’été dernier, Menini n’était pas loin d’y retourner avec le club basque. Toulon a senti le coup en cours de saison, lorsqu’il a fallu trouver un joker médical à Andrew Sheridan. Depuis le Franco-italien, qui a choisi l’équipe de France au détriment de la Squadra Azzura, vit un rêve éveillé.

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La rédaction