A Perpignan, la greffe Delmas n’a pas pris

Jacques Delmas - -
« Après cette nouvelle défaite au pays de Galles (en Challenge européen contre Newport, 23-13) sans même le bonus défensif, je suis contraint de constater que l’intégration de Jacques Delmas ne s’est pas réalisée comme souhaitée avec notre groupe sportif puisqu’il s’agit de notre septième défaite en douze matches cette saison, a expliqué lundi le président de l’USAP, Paul Goze, par le biais d’un communiqué. Je suis déçu pour l’homme pour qui je garde la plus grande estime mais je me devais de réagir dans l’intérêt du club. » Jacques Delmas, arrivé à l’intersaison en remplacement de Jacques Brunel, parti entraîner le XV d’Italie, n’est jamais parvenu à relancer des Sang et Or en perte de vitesse depuis leur sacre en 2009, suivi d’une finale malheureuse contre Clermont un an plus tard. Malgré une place de demi-finaliste européen en trompe l’œil, la saison dernière s’est soldée par une place de 9e du Top14, envoyant les Perpignanais à l’étage inférieur de la Coupe d’Europe, en Challenge européen. Troisièmes de la poule 4 après l’échec sur le terrain de Newport, les Catalans ont encaissé leur septième défaite en douze rencontres. La contreperformance de trop pour Delmas, qui quitte les Pyrénées-Orientales en laissant le club 8e du championnat, pointant à 17 points du leader toulousain.
Les locaux aux commandes
Delmas, ancien talonneur, a connu son heure de gloire durant la première moitié des années 2000, associé à Patrice Lagisquet à Biarritz. Après deux saisons sans relief au Stade Français, il échoue donc à Perpignan. L’avenir de l’USAP a été confié aux locaux Bernard Goutta (avants) et Christophe Manas (arrières), qui vont avoir la lourde charge de stabiliser une équipe en plein doute. Prochain rendez-vous, vendredi avec la réception du Stade Français, pour le compte de la 11e journée.