Berbizier : « Être arbitré par Berdos est une provocation »

Avant la rencontre Racing Métro 92 – La Rochelle de vendredi, l’entraîneur parisien, a mis la pression sur l’arbitre du match Christophe Berdos auquel il reproche son manque de neutralité lors du barrage d’accession aux demi-finales de Top 14 la saison passée.

Pierre Berbizier avait des choses à dire aujourd’hui. Le manager du Racing Métro 92 a tenu à clôturer lui-même la conférence de presse en marge de l’entraînement de ce mardi : « J’ai une info à vous donner, c’est Berdos qui nous arbitrera samedi contre La Rochelle. ». Chaudes retrouvailles en perspective avec l'arbitre Christophe Berdos qui avait officié le 8 mai 2010 en match de barrage d'accession aux demi-finales du Top 14, face à Clermont. Lors de ce match, Berbizier avait fustigé l’arbitrage de monsieur Berdos, très litigieux, et qui selon lui avait provoqué l’élimination du club de la banlieue parisienne. Aujourd’hui encore, la rancœur est tenace ! « Je n'ai aucun plaisir à retrouver cette personne sur la pelouse, je vois ça comme une provocation. Quand on connaît l'adversaire La Rochelle, leur entraîneur Serge Milhas, et leur président Vincent Merling. Ils sont souvent sur les arbitres, on ne pourra pas s'empêcher de faire un retour en arrière sur ce match là ou un des premiers matches à domicile, on aurait pu s'éviter tout problème éventuel, cela me gêne un petit peu mais on fera avec. Je ne veux pas croire que s'il y a une faute ce sera forcément par compensation. Je n'ai aucun contact avec cette personne et je ne tiens pas à en avoir. Autant je respecte la fonction qu'il représente, autant je ne tiens pas à avoir un contact avec lui, qu'on soit clair. Il y a deux attitudes : ou monsieur Berdos, après notre match, reconnaît qu'il s'est trompé ou qu'il a été excessif, ce que je peux comprendre, comme nous entraîneurs nous faisons des erreurs et peut-être même plus que les arbitres. Ou il applique ce même degré d'exigence 15 jours après, pendant la finale, où il a laissé passer des piétinements, et des placages sans ballons. Je me dis qu'il n'a pas la même exigence, c'est pour ça que ma position reste la même et que je trouve la situation un peu provocatrice, mais cela flattera sans doute son ego. »

J.R. et C.M.