Berbizier : « Une bonne occasion de tester notre potentiel »

Le coach parisien est ravi de reprendre le championnat face au leader castrais, samedi (14h15).

Pierre Berbizier, alors que votre équipe n’a plus joué depuis trois semaines à cause du tournoi des VI Nations, dans quel état physique est votre effectif ?
Avec le Tournoi et les conditions météorologiques difficiles, on a dû s’adapter. On a jonglé entres les différents terrains d’entraînement pour que le groupe puisse garder la forme. Après, c’est dommage parce qu’on était dans un bon rythme avant la coupure internationale. Maintenant, je ne sais pas ce que ça va donner face à Castres. De toute façon, cela ne sert rien de critiquer le calendrier. C’est comme ça. On ne peut rien changer.

Contres Castres, toujours premier en Top 14, ce sera forcément un gros match. Votre équipe sera-t-elle au complet ?
On a la chance d’accueillir le leader. Ce sera une bonne occasion de tester notre potentiel. Après c’est dommage de recevoir le leader alors qu’on ne sait pas vraiment où en est sur notre niveau de jeu. En plus, on n’a pas trop de blessés. Excepté Lionel Nallet qui est retenu en équipe de France et Benjamin Noirot (talonneur du Racing Métro, ndlr) qui a un petit problème physique, tous les autres joueurs sont aptes à jouer samedi.

Même Sébastien Chabal ? Sera-t-il titulaire ce samedi ?
La situation de Séb (Sébastien Chabal, ndlr) évolue de jour en jour. Je rêve d’aligner tous nos titulaires. Mais pour Chabal ce samedi, ça sera du 50/50. Il revient de blessure. On avisera au dernier moment. Mais je dois reconnaître qu’il donne quelques signes intéressants. Ce qui est sûr, c’est qu’on ne prendra aucun risque. La saison est encore longue.

« Pour Chabal, c’est du 50-50 »

Castres, c’est l’équipe surprise de cette première partie de championnat. Comment jugez-vous votre prochain adversaire ?
Castres, c’est une équipe de travailleurs. Ils ont fait un bon parcours en championnat. C’est vraiment une équipe de haut niveau. Ils peuvent battre tout le monde. Et ils viennent à Paris pour gagner. Ils ne sont pas leaders pour rien. Pour moi, ce n’est pas une surprise de les voir à pareille fête. Après, c’est à nous d’optimiser notre potentiel pour leur rendre la partie difficile. On devra mettre beaucoup de qualités si on veut rivaliser avec eux. Maintenant, c’est l’emballage final. Il ne faut plus perdre de temps.

La rédaction