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Bernard Laporte répond à la polémique sur son rôle de chroniqueur chez Cyril Hanouna

Bernard Laporte

Bernard Laporte - AFP

Dans une interview à La Provence, Bernard Laporte a répondu aux critiques qui ont accompagné sa nouvelle activité de chroniqueur pour l’émission de Cyril Hanouna, Balance ton post. Le président de la FFR la juge tout à fait compatible avec ses fonctions.

Bernard Laporte sort du silence. Critiqué pour son nouveau rôle de chroniqueur dans l’émission "Balance ton post" de Cyril Hanouna, le président de la Fédération française de rugby a répliqué dans La Provence. le dirigeant, qui a récemment manqué un séminaire sur la santé des joueurs pour préparer l'émission, ne voit aucun conflit d’intérêt avec ses fonctions et souligne qu’il s’agit, pour lui, d’une activité rémunérée qui contraste avec le bénévolat de son poste de président de la FFR. 

Laporte: "Je suis bénévole, j’ai 54 ans et je ne suis pas rentier"

"Ceux qui gueulent contre moi, qu’ils aillent s’occuper bénévolement d’une Fédé, d’un Comité de Ligue ou d’un club, lâche-t-il dans le quotidien. Je suis bénévole, j’ai 54 ans et je ne suis pas rentier. Pour zéro euro, je passe énormément d’heures au service de la Fédération. Ma participation à cette émission est tout à fait compatible avec mon rôle de président de la FFR."

Boudjellal: "Il a besoin de trucs à côté pour être bien dans ce qu’il fait"

Cette semaine, Mourad Boudjellal, son ancien président au RCT, avait également pris sa défense. "Enfermer Bernard Laporte une semaine à Marcoussis, c’est compliqué quand on connait le lascar, a-t-il expliqué à RMC Sport. Je pense qu’il fera comme dans le film "chute libre". Si on ne lui sert pas un petit-déjeuner alors qu’il est 12h01, il fera un carnage. Il a besoin de dérivatif, il a besoin de trucs à côté pour être bien dans ce qu’il fait. Je l’avais compris quand il était coach à Toulon, je lui laissais faire des trucs sur RMC parce que je savais qu’il avait besoin de ça. C’était sa récréation."

"Pas normal qu’un président de Fédération ne soit pas rémunéré"

Mourad Boudjellal avait, lui aussi, pointé du doigt le problème du bénévolat des dirigeants. "Il y a un deuxième problème aussi, est-ce normal qu’un président de Fédération, ou de Ligue, qui gèrent des budgets de plus de 100 millions d’euros, ne soient pas rémunérés? Non, ce n'est pas normal parce qu’on a envie d’avoir des dirigeants qui se consacrent à 100% à la Fédé ou à la Ligue et pas essayé de trouver des revenus à côté. Paul Goze (président de la LNR, ndlr) et Bernard devraient être rémunérés avec un intéressement sur le résultat. Ça nous empêcherait de n’avoir comme dirigeant que des potentiels rentiers. Parce qu’il Il faut être rentier pour être dirigeant."

NC