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Carter : « De plus en plus facile »

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Dan Carter, auteur de douze des dix-huit points de l’USAP ce week-end, se sent de plus en plus à l’aise dans un championnat qu’il découvre.

Dan, comment vous êtes-vous senti pour votre premier match du Top 14 à l’extérieur ?
C’était un nouveau challenge pour moi. D’après ce qu’on a pu me dire, c’est toujours très compliqué de gagner à l’extérieur en France. Je suis donc très heureux qu’on ait obtenu ce bon résultat. C’était cool. J’ai bien aimé ça !

Quelle est la principale différence entre le rugby pratiqué en Nouvelle-Zélande et celui joué en France ?
Ce n’est pas facile à dire. Je commence à apprendre… Je dirais que nous avons l’habitude d’appliquer de nombreuses séquences, alors qu’en France, on joue en fonction de ce que l’on perçoit. Les enchaînements suivent l’initiative. Je continue d’apprendre, mais ça vient. C’est sur la bonne voie.

On vous a vu prendre des décisions cruciales durant le match. Vous apprenez plutôt vite…
(rires) En fait, il ne s’agit que de lecture du jeu : ce que la défense est en train de faire, voir que bon nombre des adversaires sont placés profond en arrière défense… Et puis c’est vrai, ça devient de plus en plus facile. Plus je passe de temps avec les gars, plus je progresse. Mais il y aura un autre match difficile la semaine prochaine, avec six jours seulement pour se remettre (NDLR : contre Bourgoin). Je peux encore mieux jouer. Je l’espère.

Avez-vous craint pour l’état de votre tendon d’Achille ?
Je suis heureux d’avoir tenu ma place de bout en bout. Bien sûr, j’avais un peu mal à un tendon d’Achille. Mais les physios m’ont rassuré et ont tout fait pour que ça se passe bien. Il n’y aura aucun dommage, aucune conséquence. Bien sûr, on verra dans deux jours, mais que c’était agréable de jouer un match plein.

On a vu des échanges de coups de poing en première mi-temps. Etait-ce une manière de vous dire « Bienvenue en France, Daniel Carter » ?
Oui ! C’est ça le vrai rugby français ! Je pense que c’est toujours très physique. Ils adorent jouer l’intimidation. Ça fait partie d’un tout. J’étais en retrait et j’ai effectivement vu quelques bagarres. Mais bon, rien de bien sérieux.

Comment se passe votre acclimatation en France ?
Je suis souvent venu en France grâce au rugby. Mais là, j’ai la chance de pouvoir me poser. De goûter à la vie. Et le mode de vie « à la Française » est très bon. J’apprécie. J’attends beaucoup de mes cinq prochains mois.

On est encore à l’époque des vœux… quelques mots en Français ?
Bonne année. Merci beaucoup !

La rédaction - Laurent Depret