Clerc : « Tellement de belles choses à faire… »

Quatre matchs en octobre et autant de victoires pour Toulouse, qui écrase tout sur son passage. Dernière victime en date, Toulon, balayé samedi (44-5). Encourageant, à en croire l’ailier Vincent Clerc, qui s’est parfaitement consolé après avoir été laissé de côté pour la tournée d’automne.

Vincent Clerc, vous restez invaincus sur les quatre dernières rencontres de championnat…
C’était important pour nous, d’autant qu’on retrouvait beaucoup d’adversaires directs. C’était un sans-faute presque obligatoire. On y est presque. On a en tout cas pris deux bonus importants contre Perpignan et Toulon. C’est une bonne chose de faite, mais le plus dur est peut-être à réaliser contre Bourgoin, dernier du championnat et alors que nous n’avons pas gagné le moindre match en championnat à l’extérieur.

Etait-ce important de prendre le bonus avant la pause, même contre une faible équipe toulonnaise ?
Je ne sais si nous avons imprimé un gros rythme et si nous avons été réalistes ou si c’était une faible équipe toulonnaise. Même s’il manquait des joueurs clés, c’était une belle équipe. Et puis cela ne nous regardait pas. On voulait faire une belle prestation. Avoir le bonus à la mi-temps, c’est bien, mais il ne fallait pas non plus tomber dans l’attentisme. Il fallait être ambitieux. A la sortie, nous sommes contents. Le public également.

Personnellement, comment avez-vous vécu cette semaine alors que vous n’avez pas été appelé pour la tournée d’automne ?
Sur le coup, c’est décevant. Je ne suis pas sélectionné, mais je n’ai plus 20 ans. Ça m’a aidé à digérer plus vite. J’ai envie de continuer à bosser, de prendre du plaisir avec Toulouse. Je passe à autre chose. Le prochain objectif est peut-être de revenir pour le Tournoi. Il y a de la déception, mais il y a tellement de belles choses à faire en club… On cherche les points positifs.

Aviez-vous un sentiment d’orgueil ?
Non, pas l’orgueil. Tous ceux qui ont envie d’aller à la Coupe du monde étaient déçus, mais ce qui était positif, c’est qu’on a joué collectivement sans prouver des choses individuellement.

W.T. à Toulouse