Dusautoir : « Paris a craqué »

Toulouse a pris sa revanche sur la demi-finale de l’an dernier face au Stade français (31-13). Côté parisien, Dominici arrête sa carrière de joueur et Galthié celle d’entraîneur.

Thierry Dusautoir : « Ce sont toujours des matches difficiles à gérer, surtout avec des chaleurs pareilles. Quand l’équipe craque elle a du mal à revenir, c’était très difficile pour les Parisiens de revenir à partir du moment où on a pris 10 points d’avance. Sur le plan personnel, j’espère tenir plus de trois minutes en finale. C’est toujours un plaisir de jouer ces matches-là. Quand on a l’opportunité de faire deux finales dans l’année on ne crache pas dessus. »

Christophe Dominici : « L’an dernier ce sont eux qui craquent, cette année c’est nous. Après il n’y a plus de match. Psychologiquement, à ce niveau de la compétition, c’est essentiel. J’ai vu Diego Dominguez arrêter 5 fois et revenir 5 fois. Zidane a arrêté puis il est revenu mais c’était a priori mon dernier match. C’est un club particulier avec des gens particuliers. On ne sait pas ce qui peut se passer mais c’était a priori mon dernier match. »

Fabien Galthié : « Je me suis bien amusé. C’était un grand plaisir même si notre sport devient de plus en plus sérieux à cause des intérêts économiques et de la pression inhérente. Si on regarde le côté plus et le côté moins, je n’ai pas grand-chose côté moins et beaucoup de choses côté plus. J’ai beaucoup appris sur moi et sur les hommes en général. J’ai beaucoup de chance d’avoir passé du si bon temps. »

La rédaction - Olivier Schwarz