La broyeuse toulousaine est en marche

Crédit : Stade Toulousain - -
C’est désormais une habitude. Une bonne habitude. Comme à chaque saison, et après avoir mis quelques semaines à trouver les bons réglages, le Stade Toulousain a repris sa marche en avant. Les raisons, on les connaît : des internationaux pas toujours à disposition, des nouveaux à intégrer, des blessés à soigner… Alors forcément, quand tous les feux sont au vert, la partition récitée relève du gala.
Opposés à une équipe de Perpignan invaincue en cinq rencontres de championnat et venue chercher son match référence au Stadium, les champions d’Europe ont tout simplement été époustouflants. Mais il a d’abord fallu laisser passer l’orage et une première mi-temps délicate puisque les hommes de Novès sont menés 10-0 à la demi-heure de jeu après l’essai de David Melé. « Perpignan est très réaliste en début de match, mais on ne s’affole pas, explique Vincent Clerc. Ils ont commencé à craquer et on a mis du rythme. »
Vilimoni Delasau (31e) et Vincent Clerc (37e) y vont ainsi chacun de leur essai en première mi-temps. Puis ce sont Byron Kelleher (42e), William Servat (66e) et Clément Poitrenaud (72e) qui scellent cette victoire bonifiée. La quatrième de la saison qui leur permet de rejoindre Montpellier et le Racing en tête du classement. « La Coupe d’Europe nous a fait franchir un cap. Elle demande plus de rigueur et de discipline. Tant qu’on restera sur ce niveau de Coupe d’Europe, ça ne nous fera que du bien », continue Clerc.
Clerc : « La Coupe d’Europe nous a fait franchir un cap »
Surtout qu’en face, l’USAP a livré une belle copie, seulement ternie par le carton jaune d’Adrien Planté. A quatorze contre ce Toulouse-là, la mission relevait du miracle. « On a perdu à tout point de vue, regrette Julien Candelon. Ils prennent le bonus, mais c’est cher payé parce qu’on arrive à les mettre en difficulté. » Sans doute le signe que le grand Toulouse est de retour.