La saison galère du Racing

La fronde des joueurs contre Pierre Berbizier, ce vendredi, a ajouté un nouvel épisode à la saison mouvementée du Racing-Métro entre le départ de Sébastien Chabal, l’éviction de Simon Mannix et des résultats moyens.

3 septembre 2011

Privé de nombreux internationaux, le Racing-Métro débute par deux victoires (face à Montpellier et Perpignan) et prend la tête du Top 14.

26 septembre 2011

Jacky Lorenzetti, le président du Racing-Métro s’indigne de la publication du traditionnel calendrier du Stade Français des Dieux du Stade dans lequel figure Henry Chavancy, centre… du Racing.

22 octobre 2011

Battu par Toulon à domicile (9-16), le Racing-Métro peine en Top 14 et sort du Top 6, qualificatif pour les phases finales.

8 novembre 2011

A un mois du choc face au Stade Français, Jacky Lorenzetti et Thomas Savare, président du Stade Français, club ennemi, s’invectivent. « Max (Guazzini) nous a refusé les matches au Stade de France parce que le Racing n'existait pas pour lui, taille Lorenzetti. Nous, on a une culture plus familiale, vous au Stade Français c'est plus show-biz. Et le calendrier, je le trouve ringard et scabreux ! »

27 novembre 2011

Simon Mannix, entraîneur des arrières au club depuis cinq ans, est démis de ses fonctions. Il est remplacé par Gonzalo Quesada, en charge des buteurs de l’équipe de France.

3 décembre 2011

Le Stade Français inflige une claque au Racing-Métro (29-3) pour le premier derby entre les deux clubs de l’Ile de France disputé au Stade de France.

10 décembre 2011

Troisième défaite en autant de rencontres en H-Cup face aux London Irish (34-14). Le club francilien terminera dernier de sa poule en janvier et quittera la tête basse la compétition où il nourrissait des ambitions.

28 janvier 2012

Le Racing-Métro s’incline face à une équipe toulousaine (19-13) privée de nombreux internationaux dans un Stade de France loin d’être rempli (moins de 50 000 spectateurs). Le Racing est septième du Top 14.

2 février 2012

Le ton monte entre Sébastien Chabal, Pierre Berbizier et Jacky Lorenzetti, réunis pour discuter d’une éventuelle prolongation de contrat du joueur. Ce dernier critique le mode de fonctionnement de l’entraîneur et résilie son contrat avec effet immédiat en accord avec son président.

9 février 2012

36 joueurs sur 37 votent non à la question « souhaitez-vous continuer avec Pierre Berbizier ? » et le font savoir à Jacky Lorenzetti qui leur répond : « Je vais réfléchir »

Le titre de l'encadré ici

Des exemples d’entraîneurs lâchés|||

1995 : Pierre Berbizier, déjà, alors sélectionneur de l’équipe de France, parvient à hisser les Bleus en demi-finales de la Coupe du monde. Après la défaite face à l’Afrique du Sud après plusieurs actions litigieuses, plusieurs échos rapporteront que l’entraîneur était coupé d’une partie de son vestiaire.

2000 : Les joueurs du Stade Français forment un putsch contre l’entraîneur en place, Goerges Coste, dont ils obtiennent le départ. C’est autogéré avec Fabrice Landreau, alors joueur, à la barre qu’ils remportent la finale du Top 14 face à Colomiers (28-23)

2011 : Arrivé en remplacement de Jacques Brunel à la tête de Perpignan, Jacques Delmas est démis de ses fonctions cinq mois après ses débuts. En cause, des relations difficiles avec son effectif. « Le vestiaire s'est braqué contre moi », confesse l’ancien entraîneur de Biarritz et du Stade Français.