Le Stade Français humilié par Toulouse

Largement battu par Toulouse au Stade de France (0-29), le club parisien peut pratiquement dire adieu à ses derniers espoirs de barrages.

Il y a des semaines comme ça… Après la confirmation de la suspension de David Attoub pour 70 semaines, le Stade Français vient de perdre quasiment toute chance d’accrocher les play-offs. La lourde défaite (0-29) encaissé au Stade de France ressemble fort au coup de grâce infligé par l’ennemi toulousain, requinqué par le retour de ses internationaux mais qui a perdu d’entrée Frédéric Michalak, touché à un genou.

Les Parisiens n’ont jamais fait illusion et c’est ce que déplore Jacques Delmas, leur entraîneur. « Ce n'est pas la peine de tirer sur l'ambulance, souffle-t-il. Mais chacun a pu constater qu'on était passé complètement à côté. On sentait vraiment qu'on avait fait une première mi-temps catastrophique. Je pensais qu'on allait se remettre la tête à l'endroit en deuxième mais on a eu trop de secteurs de jeu déficients, on a perdu trop de un contre un, on a trop subi pour pouvoir lutter contre Toulouse. »

En première mi-temps, le Stade Français parvient pourtant à contenir les assauts rouge et noir, autant par sa mise en place défensive que par la maladresse toulousaine dans la dernière passe. Impossible toutefois d’empêcher un impeccable David Skrela au pied de donner neuf points d’avance aux Rouge et noir à la pause.

Delmas accablé

Au retour des vestiaires, les Toulousains continuent de se rassurer dans le jeu. L’efficacité en prime. Débordés, les Parisiens lâchent par deux fois. Au final, 29-0 pour Toulouse et une grosse humiliation pour Paris dans un stade de France ironiquement acquis à la cause toulousaine. « C'est bien d'avoir gagné, glisse le Toulousain Maxime Médard. On voulait se racheter un petit peu après notre défaite contre Toulon. C'est peut-être un match référence. »

Pour les Parisiens en revanche, le constat est cruel. Les voilà désormais 7e très loin d’une qualification en play-offs. Leur marge de manœuvre est infime et surtout leur calendrier n’incite pas à l’optimisme (déplacements à Brive et Perpigan, réception de Clermont et du Racing Metro). Le Stade Français n’a plus que son quart de finale de coupe d’Europe pour sauver ce qui peut l’être. Ce sera dans un mois… face à Toulouse.

La rédaction