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Les Paris sont ouverts

George Smith et les Parisiens restent dans le coup

George Smith et les Parisiens restent dans le coup - -

C’est au Stade de France, dans un derby parisien qui s’annonce passionnant, que le destin du Racing et du Stade Français s’écrira le 5 mai. Le vainqueur sera quasiment en barrages et qualifié pour la prochaine Coupe d’Europe. Pas le vaincu.

Le Stade de France, terminal des prétentions. Voilà à quoi vont penser Parisiens de tous bords pendant quinze jours. Le Stade Français, 7e, y défiera le Racing Métro, un rang et deux points devant. Un peu comme lors du récent derby basque, les enjeux du duel en capitale sont énormes et inédits. A peu près tout pour le vainqueur, une place en barrages et un billet pour la prochaine Coupe d’Europe, et rien du tout pour le vaincu. Ce sera surtout valable si le Racing l’emporte, puisqu’un dernier déplacement attend les deux équipes, à Agen pour les Racingmen, à Biarritz pour le Stade Français.

Quelques minutes après leur victoire distrayante mais sans filet face à Perpignan à Charléty (35-31), les joueurs de Michael Cheika ne pouvaient guère anticiper sur ce derby, leur rival jouant, et perdant, plus tard à Biarritz (13-22). Mais Michael Cheika ne cachait pas son soutien sans surprise pour les Basques. « J’ai mes pompons rouges et blancs aux vestiaires », se gaussait-il. Il n’a donc pas été déçu du résultat du Racing à Aguiléra, tout comme Julien Arias, son ailier. « On a notre destin entre nos mains. Il reste encore deux matches et dix points potentiels à prendre donc on verra. » Mais ce sera tout vu si le Stade Français s’incline dans quinze jours.

Cheika : « Ne pas avoir peur de perdre »

Avant le derby, ces Parisiens-là auront une demi-finale de Challenge européen à disputer au Stade Mayol face à Toulon, vendredi. « On va d’abord tranquillement laisser se reposer les joueurs deux jours. On a douze blessés et Contepomi qui a joué touché », a expliqué Michael Cheika qui poursuit, plein d’espoirs : « On est en train de tout faire pour franchir ce cap : ne pas avoir peur de perdre mais envie de gagner », poursuit-il, bien plus loquace que Pierre Berbizier, deux heures plus tard, après la défaite à Biarritz. « C’est difficile de gagner un match en ne jouant que vingt minutes », sont les seules paroles à relever d’un discours aussi peu emballant que la prestation de ses joueurs. S’ils veulent conserver cette sixième place, voire gratter la cinquième à Castres, ils savent parfaitement la nature du défi à relever. Les Paris sont ouverts.

Silvère Beau (avec LD et PL à Biarritz)