
LOU: Frédéric Michalak ne fait plus partie de l’encadrement
Frédéric Michalak et le LOU, c’est terminé. Selon les informations de RMC Sport, l’ancien ouvreur ou demi de mêlée international (37 ans, 77 sélections) ne fait plus partie de l’encadrement rhodanien. Après avoir mis un terme à sa carrière en 2018 sous le maillot lyonnais, l’ancien joueur de Toulouse, des Sharks et de Toulon occupait un rôle de conseiller en charge du "recrutement, de la vie du groupe, de la formation, de la reconversion ou encore des relations publiques".
Mais sa mission s’est terminée plus tôt que prévu ces derniers jours d’un commun accord entre les deux parties. Les raisons? Notamment une vision stratégique différente sur le club même si la relation entre l’ancien joueur, pas forcément épanoui dans son rôle, et le président Yann Roubert était restée bonne aux dires des protagonistes. Michalak va notamment se consacrer au sauvetage de Blagnac, dont le triple champion de France est actionnaire majoritaire, dans le contexte anxiogène de l’épidémie de coronavirus. Ensuite, tout est possible.
Le LOU face aux retombées du coronavirus
De leur côté, les dirigeants du LOU travaillent aussi activement sur l’avenir économique du club. Car l’actuel deuxième du Top 14 tente de s’organiser au mieux pour gérer les lourdes pertes financières liées à la suspension du championnat jusqu’à nouvel ordre. Le recrutement de la saison prochaine a ainsi été mis entre parenthèses. Et pour tous ceux qui travaillent en "autoentrepreneurs" avec le LOU (speaker, techniciens de stade et autres), les contrats sont arrêtés depuis quelques heures.
De leur côté, les joueurs, au repos forcé, ne vont plus s’entrainer collectivement. "Toutes les solutions vont être envisagés, y compris celle du chômage technique ou du chômage partiel, avouait le président Roubert au micro de RMC Sport vendredi. (…) Malheureusement à l’heure actuelle je peux vous donner aucune garantie sur ce qu’il va se passer car on a aucune visibilité sur la durée de cette crise dans laquelle est le rugby et l’économie plus largement. Bien sûr, on traite le sanitaire d’abord puis après on verra comment limiter au moins mal l’impact économique…"