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Michalak : « 9 ou 10 ça m’est égal »

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Entré en demi de mêlée à la 62e minute contre Mont-de-Marsan (victoire 29-15), ce samedi, Frédéric Michalak a retrouvé le Top 14 sous le maillot toulonnais un an après l’avoir quitté pour évoluer en Super XV.

Frédéric, qu’est-ce que ça vous fait de retrouver le championnat de France ?

Ça fait plaisir déjà. Surtout de le retrouver sur une victoire. Ce n’était pas facile, très dur même. C’était une très belle équipe en face mais on le savait on avait préparé ça toute la semaine avec beaucoup de respect.

Le Stade Toulousain votre ancien club et Toulon le nouveau se ressemblent-ils?

Ce sont deux clubs différents. Les couleurs sont les mêmes mais l’état d’esprit, la mentalité, le jeu sont différents. Tout est nouveau pour moi même si les couleurs se ressemblent.

A quel poste désirez-vous évoluer ?

Le principal c’est de participer au collectif. Je dois couvrir les deux postes je savais que je pouvais rentrer 9 ou 10 donc je rentre à un des deux postes sans problèmes.

Pouvez-vous comparer Super XV et Top 14 ?

C’est différent. On sent des matches avec un peu plus de pression ici. Mont-de-Marsan a prouvé qu’ils aimaient jouer et écarter le ballon. Je pense qu’en France on aime bien pointer les points négatifs même s’ils sont tout petits alors qu’il y a beaucoup de points positifs comme par exemple le match Montferrand-USAP qui a terminé à plus de 50 points (53-31, ndlr). Ça veut dire que les joueurs ont envie de proposer du beau jeu et il faut que tout le monde tire dans le même sens. Ce n’est pas en se tirant dessus qu’on arrive à grandir ensemble et je parle du rugby français.

Les défenses sont peut-être plus organisées en France…

C’est différent. Les joueurs sont plus préparés dans le Sud. Ils font 2 mois et demi de préparation physique a lors que là on a qu’un mois. Il faut vite rentrer dedans et il y a 11 mois à jouer ensuite. Il y a 15 matches seulement en Super XV. Eux jouent aussi le Four Nations donc ce ne sont que des matches de haut niveau.

Propos recueillis par Sébastien Hoebrechts