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Novès : « Perpignan, on s’en moque »

Le manageur toulousain ne décolère pas...

Le manageur toulousain ne décolère pas... - -

C’est un Guy Novès plus embarrassé que joyeux qui s’est présenté après la qualification de Toulouse en demi-finale. Dans le viseur du manager, encore et toujours le règlement du championnat.

Guy Novès, une bonne première mi-temps vous a permis de parfaitement rentrer dans la rencontre…
Une bonne première, mais une bonne deuxième aussi. Le bon début de match nous a bien mis dans la partie. Nous sommes contents pour les joueurs. Nous avons essayé de faire tourner notre effectif puisqu’on a changé huit joueurs par rapport au week-end dernier. Ce match nous servait à préparer la finale de la Coupe d’Europe. Je remercie les Castrais de nous avoir permis de bien travailler. C’était quand même intéressant pour nous. Comme je l’ai déjà dit, ce match (ndlr : le match de barrage) ne sert à rien si ce n’est à préparer la finale de la H Cup (ndlr : le 22 mai contre Biarritz).

Quelles sont les craintes avant de rencontre Perpignan ?
Les craintes habituelles : continuer ce parcours du combattant stupide. S’il n’y avait pas eu ce barrage, les quatre premiers étaient en demi-finale. Ça fait plaisir et ça ne change rien. Je ne comprends pas pourquoi. Ça empêche surtout les clubs qui jouent honnêtement sur les deux tableaux et qui ne lâchent pas les compétitions d’avoir un match en moins. Ça fait plaisir à deux autres équipes, mais ce nouveau règlement empêchera une équipe de rivaliser correctement avec ses armes avec d’autres équipes qui se reposent.

Vous attendez-vous à un match plus difficile contre l’USAP ?
Perpignan, on s’en moque. On va continuer à faire tourner l’effectif et mettre des cadres au repos pour préparer la finale. Cette rencontre n’a, à mes yeux, pas grande importance, si ce n’est se mesurer à une équipe qui n’a pas joué pendant trois semaines et qui nous attend pour nous « crever ». Je suis obligé de prendre des décisions. Je n’ai pas envie d’envoyer mes joueurs contre un mur. On n’hésite pas à faire tourner. C’est passé contre Castres, parce que c’était peut-être Castres. Je suis quand même content d’avoir marqué autant d’essais. Ça prouve qu’avec notre effectif au complet, contrairement à cet hiver où on nous impose un match avec 19 éléments en moins, on peut rivaliser. Sinon, on ne rivalise pas, donc on n’est pas dans les deux premiers, donc on est en barrage. C’est un règlement complètement loufoque et malhonnête par rapport aux équipes qui se donnent les moyens.

L.D. à Toulouse