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Quand Clermont refuse de parler de revanche

Retrouvailles entre Clermont et l'USAP

Retrouvailles entre Clermont et l'USAP - -

Vendredi soir à 20h45, Clermont reçoit Perpignan à Marcel-Michelin. Un remake de la finale 2009 du Top 14 qui est aussi un choc crucial pour l’accession aux phases finales.

Les journalistes ne manquent pas une bonne occasion de rappeler de mauvais souvenirs à Clermont, surtout que leur passé en est chargé. Alors que se profile ce vendredi la réception de l’USAP, une question revient forcément sur le tapis : est-ce que c’est la revanche de la finale perdue de 2009 ? Martin Scelzo, le pilier droit de l’ASM s’en agace. « Moi, je ne veux pas parler de la finale de l’année passée. Il y a un match important à disputer. Et ce vendredi, c’est l’USAP que l’on affronte. »

L’an passé, Clermont avait perdu pour la dixième fois de son histoire en finale d’un championnat de France. Battus 22-13 par l’USAP, les Auvergnats avaient encore pleuré de rage. En 2010, le Brennus est encore loin pour chacune des deux formations. Le chemin qui mène au Stade de France est une course d’obstacles où ceux qui lâcheront le moindre centimètre auront de plus en plus de mal à respirer avant les phases finales. C’est pourquoi le retour des internationaux, après trois week-ends de Tournoi des VI Nations, est autant de cartouches supplémentaires pour des grosses équipes qui visent l’une des deux premières places synonymes de demi-finale automatique.

Clermont-Perpignan, c’est aussi quelques retrouvailles. Après avoir poussé à côté de lui dans la mêlée bleue. Thomas Domingo le Clermontois aura cette fois Nicolas Mas le Catalan en face de lui et plus sous son épaule. « Ça s’est très bien passé avec Nicolas pendant le Tournoi. Là ce n’est plus le même maillot, pas la même équipe. C’est un gros client, on s’est dit avant de laisser les Bleus qu’on ne se parlait plus avant de se retrouver sur le terrain ce vendredi. » Deuxièmes ex aequo du championnat avec 61 points et à une unité du leader castrais, Clermontois et Perpignanais peuvent frapper un coup sur le casque de leur adversaire du jour en cas de victoire et ainsi créer un mini-break à cinq journées de la fin de la phase régulière.

La rédaction - M.M. avec Julien Teiller à Clermont-Ferrand