Racing 92: les larmes de Galthié pour Vakatawa, contraint d'arrêter sa carrière

L’ensemble du Racing 92 a vécu la terrible nouvelle comme un déchirement. Dans une ambiance lourde de chagrin en conférence de presse, Laurent Travers et Jacky Lorenzetti n’ont rien laissé paraître de leur émotion légitime, après l'annonce brutale de la fin de carrière de Virimi Vakatawa. Jusqu’à ce que le sélectionneur Fabien Galthié, des tremblements dans la voix, ne puisse pas contenir son très fort chagrin. Saisi par une vive émotion à l’évocation de ce joueur qui a tant fait chavirer le cœur des Français par ses appuis électriques, Galthié n’a pas réussi à contenir ses larmes.
Un taulier discret, tourné vers le collectif
"Le destin a fait que Virimi a joué ses trois derniers matches avec les Bleus au Japon. Quand on fait du rugby de haut niveau, on sait que c’est quelque chose qui peut arriver. Quand on le reçoit de plein fouet, ça touche évidemment. Il a été un joueur clé de notre aventure, de notre histoire, il a été formidable. Ces trois derniers matches, c’était avec nous au Japon. Il a encore été formidable. Cet exemple, on doit le partager avec nos enfants et leur dire de profiter de chaque match comme c’était si c’était le dernier.”
Galthié a perdu presque un fils avec l’enfant du Racing 92. En pleine possession de ses moyens physiques, Virimi Vakatawa a toujours été un titulaire indiscutable de l’équipe de France, considéré un temps comme le meilleur trois-quarts centre du monde. Le patron des Bleus a dépeint un taulier, toujours tourné vers l'équipe et les autres, "avec beaucoup de délicatesse et de finesse".
"Lorsqu’on est parti sur cette nouvelle histoire avec une équipe qui était jeune, il faisait partie des tauliers. Il a assumé son rôle de grand joueur et ensuite, il a toujours été à la hauteur dans les grands moments et les moments les plus difficiles. C'est aussi cela, un grand joueur. Il a toujours été exemplaire dans les moments un peu plus compliqués. Je peux en rajouter, mais il suffit de regarder les matchs, et on comprend le joueur qu’il est. On vit comme on joue, ça en dit beaucoup sur l'homme qu'il est."