Racing, la stabilité pour mieux rebondir

Jonathan Wisniewski - -
« Il y avait la place… » Le regret est signé Pierre Berbizier. Quelques instants après la défaite de son équipe samedi après-midi en demi-finales du Top 14 face à Montpellier (26-25), le manager du Racing-Métro 92 a la tête des mauvais jours. Favoris, ses joueurs se sont fait surprendre par d’insouciants Héraultais. Et doivent reporter leur ambition de dépoussiérer le palmarès du club francilien, privé de titre depuis 21 ans.
Deuxième de la phase régulière derrière le Stade Toulousain, l’armada du Racing se voyait déjà défier les hommes de Guy Novès au Stade de France samedi prochain. « Mais c’est Montpellier qui a pris la place, déplore Pierre Berbizier. Il faut leur rendre hommage. On les regardera à la télé samedi prochain. » Pendant ce temps, l’état-major du Racing réfléchira au meilleur moyen de se rapprocher du Brennus ou de la Coupe d’Europe au printemps 2012.
Pas de grandes stars la saison prochaine
Le club jouera la carte de la stabilité. Les anciens Sébastien Chabal et Lionel Nallet, sous contrat jusqu’en juin 2012, seront toujours là. Le centre briviste Fabrice Estebanez s’est lui déjà engagé avec le Racing. Mais Jacky Lorenzetti, le président et mécène, est resté extrêmement discret sur le marché des transferts. Il a renoncé à la course aux stars de l’hémisphère Sud. Pour concentrer l’essentiel de son enveloppe financière sur les jokers Coupe du monde. Des joueurs non retenus par les plus grandes nations qui seront recrutés pour quatre mois, voire plus si affinités. Il y aura forcément de beaux coups à faire. On n’a pas fini d’entendre parler du Racing Métro 92.