Rougerie : « Tourner la page »

Alors que Clermont se rend à Bourgoin samedi pour la reprise du Top 14, Aurélien Rougerie veut oublier la dixième finale perdue par son club au mois de juin.

Aurélien, comment s’est déroulée la préparation ?
Elle a été courte et intense. On essaie de la digérer au mieux. Nous avons fait une préparation physique qui était basée sur du ludique et des jeux avec ballon. C’est toujours plus agréable que de faire des chronos et des longueurs. Ça fait du bien de toucher le ballon dès le début de saison.

Les recrues se sont-elles bien intégrées ?
Oui. Elles se sont posé quelques questions quand elles ont vu les journées avec quatre ou cinq entraînements par jours (rires), mais la pilule est passée. Donc tout va bien. L’ambiance ? Elle est très bonne. Le groupe vit bien. On a fait quelques ateliers coiffure. On a déjà fait quelques bêtises.

Est-ce que cela signifie que vous avez évacué la finale perdue la saison passée ?
On l’a évacuée sans l’oublier. Ça va nous servir pour progresser et pour nous remotiver. On essaie de trouver des solutions à ses échecs.

Comment jugez-vous ce championnat ?
La saison va être longue et difficile. Des équipes sont sévèrement armées. Je pense notamment au recrutement de Toulon et du Racing. Toulouse sera encore très fort cette année. Ça va être compliqué.

L’objectif est-il de remporter le titre ?
On essaie de progresser chaque jour. De rester à notre place. On n’a pas besoin de péter plus que notre cul. Malgré ce qui s’est passé, on essaie de tourner la page et d’en parler à l’imparfait.

Avez-vous aussi des ambitions en H Cup ?
Oui, il y a des matches de haut niveau à disputer. C’est une bonne expérience pour les joueurs et pour l’équipe. On va essayer de la jouer à fond avec nos armes.

Pour la reprise samedi à Bourgoin, de nombreux joueurs seront absents...
Nous allons faire du mieux que l’on pourra avec une équipe un peu remaniée.

Vous risquez de jouer encore au centre cette saison...
Certainement. Si je veux postuler à ce poste, je dois progresser et donc jouer. Mais je préférerais rester un ailier qui dépanne au centre. Des joueurs de métier vont bientôt revenir. Chacun son job.

La rédaction - Julien Teiller