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Stade Français, que la fête continue !

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Le départ de Max Guazzini du club parisien n’a heureusement pas tué ce qui en fait (aussi) son charme. Demain au Stade de France face à Clermont. Thomas Savare, le nouveau président, y organise sa première surprise-partie.

Pour les béotiens de l’ovalie, le Stade Français, c’est d’abord un calendrier sexy, un maillot rose et des incursions festives et colorées au Stade de France. En presque deux décennies, Max Guazzini a métamorphosé un club historique et dépoussiéré le rugby hexagonal. Demain (16h15), son ombre planera sur l’enceinte de Saint-Denis au moment de défier l’invincible armada clermontoise. Son successeur depuis le 1er juillet, Thomas Savare, avait toutes les raisons du monde de conserver l’esprit que Guazzini a insufflé au Stade Français dès le début des années 90. Il ne s’en est pas privé.

Savare : « Garder l’ADN du club »

Le vice-président, Richard Pool-Jones, est un fidèle depuis 1997. Il connaît la recette : « Déjà, il y a le match contre Clermont, qui promet d’être spectaculaire. Mais du spectacle, il y en aura bien sûr avant avec des crachats de feu, des concours de dunks, un mini concert de Thomas Dutronc… Il y en aura aussi après, avec le traditionnel feu d’artifice. On veut rester dans la même lignée », dit l’Anglais, champion de France en 1998 avec le Stade Français. Thomas Savare ne veut surtout pas oublier pas « les Doris Girls et le défilé de mille jeunes de rugby », deux initiatives chères à Guazzini. « On veut garder cet esprit, cet ADN. C’est aussi ce que nos supporters viennent voir », affirme-t-il.

Pour sa première au Stade de France, Thomas Savare devra être à la hauteur de son illuminé prédécesseur. Peut-être a-t-il même glané quelques conseils auprès de lui ? « Max est parti mais reste proche du club. On a l’intention de garder cette image, ce côté décalé. On veut continuer à innover comme Max l’a fait pendant 20 ans. » Un peu moins de deux semaines après son retour de Nouvelle-Zélande, Pascal Papé apprécie déjà le travail réalisé par Thomas Savare : « L’intelligence de nos nouveaux dirigeants, c’est de rester sur la même lignée, celle de l’esprit du Stade Français », plaide-t-il. Pour finir de conquérir son audience, peut-être devrait-il confier l’arrivée du ballon à Max Guazzini…

Silvère Beau