Top 14 (barrages) : Montpellier sans pitié pour Castres

Après le Racing 92, tombeur samedi de Toulouse (21-16), Montpellier, vainqueur tout en puissance de Castres (28-9), s’est qualifié ce dimanche pour les demi-finales du Top 14. Les Héraultais défieront Toulon samedi prochain à Rennes (20h45).

Les échéances défilent et la tendance se confirme. Il va falloir être (très) costaud pour envoyer par le fond le cuirassé héraultais. Depuis plusieurs semaines, Montpellier et son armée de « sudafs’ » surpuissants, dispersent tout ce qui se présente face à eux (14 victoires lors des 16 derniers matches). Un bilan seulement terni par la fessée subie face au Racing 92 le week-end dernier (40-25). Déjà vainqueurs du Challenge européen face aux Harlequins (26-19) en mai dernier, nombre d’observateurs les voient gros comme un camion. Chassés (28-9) aux portes du dernier carré ce dimanche sur la pelouse de l’Altrad Stadium, les Castrais ne diront sans doute pas autre chose.

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Les hommes de Christophe Urios débarquaient pourtant dans l’Hérault portés par une belle dynamique (six victoires lors de leurs sept dernier matches). Ils auront mis une demi-heure à entrer dans la partie. Le temps pour Montpellier de se détacher grâce à un essai en force de l’inévitable Nagusa (13e). Davantage réveillés en fin de première période, les Tarnais ont entretenu l’illusion jusqu’au deuxième essai montpelliérain signé Willemse (52e) après une nouvelle inspiration d’un Benoit Paillaugue intenable ce dimanche.

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Une bagarre pour conclure

Malgré toutes leurs intentions, jamais les Castrais n’auront su déstabiliser l’organisation mise en place par Jake White. Le dernier quart d’heure est à ce titre édifiant. En infériorité numérique après le carton jaune infligé au talonneur Bismark Du Plessis (66e), Montpellier, loin de se désunir, a au contraire resserré l’étreinte pour claquer dix points supplémentaires. Dans la chaleur d’une fin de partie confuse, les trente acteurs concluaient par une bagarre générale à l’ancienne avant que les esprits ne retrouvent le calme. Face au Toulon de Bernard Laporte pas dépourvu de biceps non plus, le choc de samedi s’annonce terrible.

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la rédaction