Top 14 : Racing héroïque, Machenaud maudit et RCT fébrile... les tops et les flops de Toulon-Racing 92

TOP
Dan Carter-Johan Goosen (Racing 92)
Grâce à la qualité du jeu au pied de ce duo, le Racing 92 a réalisé un énorme exploit. Réduits à 14 pendant plus d’une heure, les Racingmen ont pu compter sur Dan Carter et Johan Goosen, maillot ensanglanté et visage tuméfié, pour conclure leurs temps forts, et exploiter les (très) nombreuses erreurs adverses. Presque un sans-faute pour chacun : juste une petite transformation loupée pour le champion du monde néo-zélandais, et une pénalité pour le Sud-Africain.
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Joe Rockocoko (Racing 92)
Le deuxième meilleur marqueur de l’histoire des All Black a inscrit son 7e essai de la saison sur un petit festival individuel. Sur son aile droite, Joe Rockocoko a retrouvé ses jeunes jambes, celles qui ont fait de lui l’un des meilleurs ailiers au monde. Un petit ballon tapé pour lui-même par-dessus le défenseur, puis une course folle pour envoyer un peu plus le Racing au paradis (59e). Un numéro de soliste comme un hommage à un certain petit numéro 10 argentin du FC Barcelone dans son jardin.
FLOP
Maxime Machenaud (Racing 92)
Un K.O au bout de trente minutes en finale de Coupe d’Europe. Et cette fois un carton rouge reçu après seulement 17 minutes de jeu cette fois. Maxime Machenaud est du genre poissard. Contre Toulon, son plaquage cathédrale sur Giteau n’a pas échappé aux caméras. L’Australien est retombé sur la tête, et l’arbitre a tout simplement appliqué le règlement à la lettre. Machenaud a donc laissé ses partenaires à quatorze pendant plus d’une heure. Dur.
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Le RCT
Après l’essai de Gorgodze (29e) bien servi par Tuisova, le RCT a disparu. A quinze contre quatorze après 17 minutes de jeu et après son début de match appliqué, Toulon a inexplicablement coulé en supériorité numérique. Beaucoup trop de nervosité, beaucoup trop d’approximations techniques… Sur le grand terrain du Camp Nou de Barcelone, le RCT n’a jamais trouvé ses repères, comme écrasé par la pression, deux ans après son dernier sacre national. La bataille des rucks a été perdue, et l’essai du sursaut de Maxime Mermoz (72e) n’aura pas atténué le sentiment de gâchis pour la dernière sur le banc de l’entraîneur Bernard Laporte.