Toulouse: Virgile Lacombe a donné son accord

Virgile Lacombe - @AFP
Le dossier est désormais bouclé. Comme révélé par RMC Sport le 29 avril dernier, Virgile Lacombe était l’une des pistes les plus chaudes à Toulouse pour remplacer William Servat en tant qu’entraîneur des avants. En partance pour le futur staff de Fabien Galthié en équipe de France après la Coupe du monde (avec Laurent Labit, Shaun Edwards, Karim Ghezal et Raphaël Ibanez), Servat va faire ses valises. Et quitter le club de son cœur où il a effectué toute sa riche carrière de joueur jusqu’en 2013 puis d’entraineur.
Des liens personnels importants à Toulouse
Ces dernières semaines, le club de la Ville Rose (qui perdra par ailleurs en fin de saison Jean Bouilhou - à Montauban - mais aussi son préparateur physique Alex Marco, à Toulon) s’est donc mis en quête d’un successeur. Avec, comme souvent à Toulouse, la priorité donnée à un ancien de la maison ou une promotion interne.
Ça sera finalement la première option en la personne de Virgile Lacombe. Passé par Toulouse de 1999 à 2011 (avec deux titres de champion de France et deux Coupes d’Europe), l’ancien talonneur a évidemment gardé des souvenirs forts et des liens personnels importants avec le Stade Toulousain. En fin de contrat à Lyon l’été prochain, Lacombe (34 ans) devait faire un choix.
Un coup dur supplémentaire pour le LOU
Initialement, il était prévu pour lui de continuer, à temps plein cette fois, avec les Espoirs du LOU. Avant finalement de changer d’avis et de répondre favorablement à Toulouse. Lacombe, après avoir pris sa décision en famille, a annoncé son choix ces dernières heures à son président Yann Roubert puis à son entraineur Pierre Mignoni, selon nos informations. Il signera prochainement son contrat avec Toulouse où il apportera son expérience de la mêlée à l’équipe première.
Pour le LOU, c’est en revanche un coup dur de plus. Après le futur départ de Ghezal, pas avant le mois de novembre, le club rhodanien va perdre un autre technicien, chez les Espoirs cette fois. Les prochains bouleversements à la tête des Bleus n’ont sans doute pas fini de provoquer des secousses un peu partout… "C’est quand même un beau bordel le rugby français", pestait d’ailleurs Mola, vendredi.