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UBB: Maynadier reproche aux médias de faire du "Voici et du Gala"

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Alors que l’UBB s’apprête à affronter Castres ce samedi (15h) après deux défaites en deux rencontres, Clément Maynadier, le talonneur de l’Union Bordeaux-Bègles, a poussé un gros coup de gueule en conférence de presse contre les médias. 

L’UBB fait le dos rond en ce début de saison. A la recherche de sa première victoire en Top 14 et alors que les rumeurs sur des tensions en interne continuent d’enfler, Clément Maynadier, le talonneur historique de l’UBB, est monté au front pour défendre son club.

L’international français s’est montré agacé par le traitement médiatique qui entoure son équipe. "Arrêtez d’écrire dans la presse que l’UBB est en danger… En danger de rien du tout, lâche-t-il. L’année dernière, à Toulon ils ont eu un début de saison compliqué et à la fin ils jouaient les 6. Castres, ils n’étaient pas au top en début de saison et ils finissent à la première place. Vous écrivez pour écrire franchement. Je vous le dis gentiment mais ça me gonfle.. Je ne devrais pas le dire mais vous ne nous aidez pas quoi. Je ne vous demande pas de mentir dans vos articles mais je vous demande de dire la vérité."

Depuis plusieurs semaines, le climat en interne est montré du doigt dans les médias. Au club, on assure que la saison dernière est bien soldée malgré une défaite en demi-finale et une deuxième partie de saison très frustrante. Un nouveau fonctionnement a été mis en place par le staff bordelais ainsi qu’un nouveau plan de jeu pour amener de la diversité au collectif de l’UBB. Et malgré les deux défaites en début de saison, les joueurs ne lâchent pas leurs objectifs.  

"On est bonnard avec vous et derrière vous nous saccagez"

Clément Maynadier s’est également agacé de la "polémique" Matthieu Jalibert. "Quand tu poses la question sur la tête de turc de Matthieu, ça n’a rien à foutre là, s’emporte le talonneur. Si vous voulez faire du Gala et du Voici, abonnez-vous à Gala et Voici. Nous, on vient pour faire du rugby donc toutes vos polémiques à deux balles à côté, c’est fini. On vous ouvre les portes, Laurent (Marti, le président ndlr) et Christophe (Urios) vous ouvrent les portes, on est bonnard avec vous et derrière vous nous saccagez."

L’ancien Albigeois a tenu à dédramatiser la situation avant d’affronter Castres ce samedi. "On est au début du championnat, on est à la deuxième journée, si on commence à se mettre le court-bouillon maintenant, on va se faire chier les 24 journées qui vont suivre. Arrêtez de me dire que Castres c’est un 'passage obligé..'. On reçoit un match. On a perdu à la piaule le premier match, on a envie de gagner et de faire plaisir à nos supporters, voilà à quoi on va s’attacher. On va bien les recevoir, c’est une équipe solide, elle a fini première la saison dernière, elle aurait dû gagner au Racing, elle en a mis 30 au Stade Français. Ils ont des avants surpuissants, des arrières qui courent à 10.000, voilà…" Une mise au point musclée avant un match important pour les Bordelais.  

Nicolas Paolorsi