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XV de France, Nakaitaci : "Je me suis dit que c’était fini pour moi"

Noa Nakaitaci (XV de France)

Noa Nakaitaci (XV de France) - AFP

Avec l’arrivée de Bernard Laporte qui avait annoncé la fin des sélections pour les joueurs étrangers, Noa Nakaitaci a craint de ne plus être retenu. L’ailier clermontois se fait aujourd’hui plaisir et veut maintenant une victoire contre l’Ecosse.

Noa Nakaitaci a craint le pire. Car en arrivant à la tête de la Fédération française de rugby, Bernard Laporte a annoncé qu’aucun nouveau joueur étranger ne serait plus sélectionné en équipe de France. Heureusement pour lui, l’ailier d’origine fidjienne avait déjà porté le maillot des Bleus à dix reprises depuis ses débuts internationaux en mars 2015 à Twickenham. « Quand j’ai lu ça sur les réseaux sociaux, je me suis dit que c’était fini pour moi, a expliqué le Clermontois, ce mardi à Marcoussis. Heureusement, je suis encore là et je suis content. Je suis dans le processus pour avoir la nationalité française. Je me fais plaisir dans cette équipe de France. »

Et Nakaitaci espère que ça sera encore le cas dimanche contre l’Ecosse, huit jours après la frustrante défaite contre le XV de la Rose (19-16) en ouverture du Tournoi. « La semaine dernière, la défaite est de notre faute. Nous avons trop commis d’erreurs individuelles et collectives. C’est frustrant car c’était déjà pareil en novembre contre l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Mais ça va payer et j’espère que ça sera le cas dès dimanche. On va essayer de faire mieux cette semaine. »

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"Cotter m’a marqué"

Pour l’occasion, Nakaitaci retrouvera Vern Cotter, le coach de l’Ecosse, qui l’a entrainé en Auvergne. « Je sais qu’il va faire beaucoup jouer les avants et ça sera un gros défi physique. Nous devrons être costauds. Vern Cotter m’a marqué. C’est quelqu’un de dur qui a fait du bien à Clermont. Il est exigeant avec les joueurs. Si on faisait de petites fautes bêtes, il nous remettait en place à la séance vidéo. » En cas de revers dimanche, Guy Novès pourrait lui aussi se montrer particulièrement sévère avec les Bleus.

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JFP