Chabal : « Une belle carte à jouer »

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Sébastien Chabal, il n’y a plus de doute : vous êtes confirmé deuxième ligne. Il était temps non ?
Oui. Au bout de deux ans… (Rires) Il était temps que les gens comprennent que je pouvais jouer à ce poste.
Vous jouez votre premier match du Tournoi des VI Nations, à Dublin face à l’Irlande. Quel est votre but : vaincre et convaincre ?
En premier lieu, il faut vaincre. Si on gagne sans convaincre, cela nous donnera tout de même pas mal de confiance pour la suite du tournoi. Si on gagne ce match, on aura une belle carte à jouer pour la victoire finale du tournoi. Ce sera un match compliqué contre une équipe d’Irlande assez solide et très dure à bouger sur ses terres. Je pense qu’on a les armes pour le faire et on va s’y employer.
Beaucoup de nations peuvent tirer leur épingle du jeu. Le tournoi est très ouvert, et seul le Pays de Galles peut être considéré comme favori du fait d’un calendrier favorable…
C’est vrai, il y a au moins trois ou quatre équipes qui peuvent prétendre à la victoire du tournoi. C’est un tournoi qui est très ouvert. Mais on ne va pas regarder le calendrier des autres. On va prendre les matches les uns après les autres, et je crois que le premier match sera déterminant pour nous.
Les matches contre l’Irlande sont toujours compliqués. Pour quelles raisons ?
Déjà, on joue là-bas, dans un stade plein avec 80 000 spectateurs. De plus, c’est une équipe qui a beaucoup d’automatismes, avec des joueurs qui jouent toute l’année ensemble en club. Ils se découvrent très peu, ils jouent un peu comme les Australiens, c’est pourquoi il ne va pas falloir tomber dans le «tout offensif» comme on l’avait fait cet automne contre l’Australie. Il faut trouver l’équilibre.