Conflit FFR-LNR : Simon veut un accord en urgence

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Alors que la situation s’envenime entre les clubs et la Fédération française au sujet de la gestion des matches de Top 14 qui s’intercalent pendant le Tournoi, Serge Simon estime qu’il faut prendre des mesures au plus vite. « Ce ne sont pas les doublons qui me font réagir, mais c’est ce qui s’est passé avant le match contre les Gallois. On a rencontré les internationaux mardi, avant le match, ils ont fait un communiqué de presse pour signaler que la situation dans laquelle ils sont est intenable pour eux, pris dans l’étau entre la Fédération et les clubs.
C’est un conflit éternel qui confine à l’absurde et qui a fait qu’ils ont préparé le match dans des conditions catastrophiques. Il ne s’agit pas de trouver des excuses à la défaite, il n’y a pas eu photo sur le match, mais il faut tirer la sonnette d’alarme. On n’a pas une obligation de résultats, mais on a une obligation de moyens dans la préparation, et les moyens n’y sont pas.
« C'est une crise »
On ne peut pas faire pire pour les joueurs que ce qui s’est fait dans les dix jours précédant le match. Les joueurs sont retournés dans les clubs sans aucun dialogue. Entre le staff et les clubs, c’était parfois la guerre ouverte. C’est imite si on ne faisait pas faire des tours de terrain aux internationaux pour les punir d’être internationaux. C’est absurde, on fait rigoler la France du sport en général et il est tant que ça s’arrête, sachant que ça va se reproduire le week-end prochain. Il faut se remettre autour d’une table pour sortir de ce qu’on peut appeler une crise.
Il y a une urgence, pour que le retour des internationaux en club se passe de la meilleure façon possible ou de la moins pire. Il faudrait un accord entre les clubs et la Fédération, et s’il n’y a pas d’accord pour cette semaine, il faut que l’on abroge le fameux article qui permet au staff de la sélection de dire aux clubs qu’un joueur ne doit pas jouer. Soit un accord est trouvé, soit on laisse les clubs gérer. C’est l’urgence absolue, c’est une question d’heures. »
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