L'Irlande en danger

L’un est un outsider pour le titre, l’autre candidat à la cuiller de bois. L’ambition pourtant, semble être davantage dans le camp de l’Italie que du XV du Trèfle.

Comme des rôles inversés, une tendance nouvelle. A l’heure d’entamer le Tournoi dans la charmant stadio Falminio de Rome, Brian O’Driscoll plutôt pessimiste quand Nick Mallet, le coach de la squadra azzurra, est ambitieux. «Si, à la maison, devant 30 000 personnes, avec de la volonté, nous ne gagnons pas contre l'Irlande, qui est dans notre poule au Mondial, ce sera difficile de croire qu'on peut le faire en Nouvelle-Zélande», a-t-il prévenu.

Un calendrier compliqué avec trois voyages au programme, les réceptions délicates des deux favoris (la France et l’Angleterre) et une équipe vieillissante ne rassurent pas la star irlandaise. «C'est tellement dur de gagner cinq matches d’affilée que nous avons mis 61 ans pour le faire une deuxième fois !», rit-il jaune. Le XV italien, toujours sans référence a envie de grandir enfin, mais sans pression excessive : « Je ferai le maximum pour cette équipe mais si nous ne gagnons pas, nous ne gagnons pas. Ce n'est pas la fin du monde». Une victoire en revanche, pourrait marquer le début d’une belle aventure.