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Lièvremont installe Trinh-Duc

Le Tricolore jouera gros dimanche face à l'Ecosse.

Le Tricolore jouera gros dimanche face à l'Ecosse. - -

Depuis son arrivée en 2007 à la tête du XV de France, le sélectionneur des Bleus a confié le poste de n°10 à l’ouvreur montpelliérain. Une constance qui tranche avec le turn over pratiqué habituellement en équipe de France.

Et si Marc Lièvremont était le plus anglo-saxon de nos sélectionneurs ? Comme c’est le cas outre-manche, le sélectionneur français a fait de François Trinh-Duc son titulaire indiscuté à l’ouverture. Prime à la jeunesse, le Montpelliérain de 23 ans compose la charnière de l’équipe de France en alternance avec le Clermontois Morgan Parra ou le Parisien Julien Dupuy.

Ce dernier étant suspendu, les clés du camion France, dimanche en Ecosse, pour le premier match des Bleus dans le Tournoi, seront confiées au duo Trinh-Duc – Parra. La confiance du staff des Bleus dans l’ouvreur du MHRC renvoie aux usages anglo-saxons : en Angleterre (Jonny Wilkinson), Irlande (Ronan O’Gara), en Ecosse (Dan Parks), ou au Pays de Galles (Stephen Jones), on maintient, sauf cas de blessure, un n°10 en place.

Les candidats ne manquent pas

Pourtant, les candidats à l’ouverture du XV de France ne manquent pas. Il y a les ouvreurs de métier, David Skrela (Toulouse) et Benjamin Boyet (Bourgoin), mais le premier est blessé et le second, bien que complet, ne tient pas la pole. C’est le Biarrot Damien Traille, capable de jouer en 10, 12, 13 et 15, qui, dans l’esprit de Lièvremont, se présente comme le concurrent principal de Trinh-Duc.

Frédéric Michalak vient d’être appelé au poste de n°9 après le forfait de dernière minute de Jean-Baptiste Elissalde, les deux Toulousains étant régulièrement ballottés de la mêlée à l’ouverture. Lionel Beauxis, a assuré l’intérim Laporte – Lièvremont, mais semble avoir laissé passé sa chance, d’autant qu’il évolue à l’arrière au Stade Français. Face à cette pléthore de prétendants sur strapotin, Trinh-Duc est dans un fauteuil. Une nouveauté quand on sait que depuis l’après-guerre, jamais un 10 tricolore n’a joué dix matches d’affilée.

La rédaction