RMC Sport

Michalak : « Peu importe si je suis le quatrième choix »

Le Toulousain pense avant tout à l'équipe de France.

Le Toulousain pense avant tout à l'équipe de France. - -

Appelé de dernière minute pour disputer la rencontre de dimanche en Ecosse, Frédéric Michalak espère démontrer qu’il a tout pour enfin s’imposer avec le maillot bleu.

Frédéric Michalak, dans quel état d’esprit avez-vous rejoint vos coéquipiers de l’équipe de France à Marcoussis ?
Je suis content d’être là. C’est toujours un plaisir d’être en équipe de France. Je suis quand même déçu pour ‘‘Jean-Ba’’ (Elissalde) qui a dû rentrer à la maison. J’ai une petite pensée pour lui. Ce n’est pas facile de quitter l’équipe de France comme ça, quand le Tournoi commence. Je l’ai eu au téléphone, j’ai senti de la déception dans sa voix.

Pour lui comme pour vous, était-ce une dernière carte à jouer pour s’installer durablement dans ce groupe ?
Je ne pense pas. Il a des qualités pour revenir. Sa blessure l’empêche d’être là, mais que ce soit aujourd’hui ou à l’avenir, il a largement sa place ici.

La situation actuelle vous met-elle une pression supplémentaire ?
Non. Je suis plus dans un état d’esprit d’un jeune joueur qui arrive en équipe de France et qui veut montrer le maximum. Je ne veux pas rester sur ce que j’ai pu faire. Je veux faire en sorte que l’équipe de France gagne. On est tous là pour ça.

« J’ai été appelé pour pallier deux postes »

Comment vivez-vous ce retour ?
Je le vis très bien puisqu’on a pensé à moi. Peu importe la manière dont ça s’est fait et si on est troisième ou quatrième choix. L’important est d’apporter un plus pour l’équipe. Il ne faut pas avoir de rancune. Il faut prendre ce qu’il y a à prendre et montrer qu’ils se sont peut-être trompés à un moment.

Que faire pour cela ?
Essayer d’être bon sur le terrain. C’est le principal. Si on me donne la clé pour m’exprimer, j’essaierais de prendre ce qu’il y a à prendre.

A quel poste voulez-vous vous imposer ?
J’ai été appelé pour pallier deux postes. Je vais essayer de le faire. On n’est pas là pour se poser la question ‘‘quel poste ?’’, ‘‘pourquoi je n’ai pas été pris avant ?’’ On est là pour donner le meilleur de nous-mêmes et pour que l’équipe gagne ce Tournoi.

Sentez-vous un devoir d’encadrement auprès des jeunes que sont Morgan Parra ou François Trinh-Duc ?
Je suis encore jeune dans ma tête. J’ai encore quelques bons délires. Après j’essaierai d’apporter quelque chose à François et Morgan, tout en les poussant. C’est une concurrence saine. On m’a toujours rabâché que l’équipe de France n’appartenait à personne. On doit tous se sentir en danger.

La rédaction - Julien Richard