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Trinh-Duc : "Hâte de voir les Bleus contre l’Italie"

François Trinh-Duc

François Trinh-Duc - AFP

Absent de la dernière Coupe du monde, François Trinh-Duc a toute la confiance de Guy Novès, le nouveau sélectionneur du XV de France. Invité de Direct Laporte ce lundi, il a évoqué son renouveau en bleu, même s’il sera absent face à l’Italie samedi (16h00), pour le premier match des VI Nations.

La victoire à de Montpellier à Clermont (15-19)

« Ça fait plaisir de revenir dans une équipe qui gagne. On sait l’exploit que c’est de gagner à Clermont, surtout dans un contexte particulier. On savait que c’était difficile pour eux, que ça allait être un match très attendu. On s’est bien préparé toute la semaine sur notre jeu et sur le coup à faire, et on a fait le coup parfait. On n’a pas fait le match parfait puisqu’on a énormément subi en deuxième mi-temps, mais on a réussi à garder l’avantage. »

Son retour après une fissure au tibia

« Ça va beaucoup mieux. J’avais rejoué contre les Harlequins, là j’ai joué 60 minutes. De très bonnes sensations. Même s’il n’y avait pas énormément de rythme, je me suis bien senti. »

Pas appelé par Novès contre l’Italie

« C’est tout à fait logique. Pas mal de gens en ont parlé. Je n’ai joué que 7 minutes contre les Harlequins. Pour espérer jouer en équipe de France, il faut être à 100% et au top de sa forme. En ayant joué que 7 minutes avant l’annonce, c’était compliqué de postuler. Je retrouve le rythme. »

La confiance de Guy Novès

« Ça fait forcément plaisir de se sentir concerné par ce projet. Il m’a pris pendant les stages de début janvier alors que j’étais encore blessé. Le projet de jeu est intéressant, le discours aussi. Ça donne énormément envie d’y participer. C’était même un peu frustrant de rester assis à écouter la présentation du projet sur tableau noir, alors qu’on avait juste envie d’aller sur le terrain. J’ai hâte de voir samedi contre l’Italie ce que ça va donner, même si pour l’instant on a eu peu de temps pour la mise en place et les repères collectifs. »

Son absence à la Coupe du monde

« On connaissait la règle. On était 36, il n’y en avait que 31 de retenus. La règle était simple. Je n’ai jamais eu de problème particulier ou de coup de gueule. Quitter ses coéquipiers juste avant de prendre l’avion pour le départ en Angleterre, ça a été difficile. Ça a été compliqué pour moi de regarder cette Coupe du monde, même si je me suis régalé à voir les petites nations jouer et se régaler. »