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Umaga : « J’ai fait tout ce que j’ai pu »

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Tana Umaga vit des heures difficiles avec le RC Toulon. A quelques jours de sa probable éviction, l’ancien All–Black nous donne son sentiment.

Tana, dans quel état d’esprit êtes vous, vous et vos joueurs, avant d’affronter Northampton, et serez-vous toujours au RCT l’an prochain ?
Bien sûr, nous sommes motivés, l’objectif est toujours le même. Ça n’a pas changé. On fait tout pour rester en Top 14. Quant à savoir si je reste ou non l’an prochain à Toulon, on verra lundi lors de la conférence de presse.

Vous paraissez détendu ?
Oui, ce n’est pas un problème car j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir. Ce que je ne peux pas contrôler, ça ne m’empêche pas de dormir.

Tranquille, parce que vous connaissez déjà votre sort ?
Je ne sais pas. J’attends qu’on m’annonce la nouvelle.

Qu’est ce que ça vous fera si vous n’êtes pas conservé au poste de manager du RCT ?
Je ne sais pas ce qui va être décidé. Si je dois partir je serais très déçu. J’avais envie de réussir. J’ai fait tout ce que j’ai pu. Mais si je dois partir, je vais faire comme tous les autres supporters, je vais prendre un café et me mettre dans les tribunes. Mais je veux dire que je supporterai toujours le RCT car j’y ai passé deux ans où j’ai pris beaucoup de plaisir. Je suis vraiment attaché à cette ville.

Et si vous partiez ?
Si je reste vous me devrez de l’argent (rires).

Comment vivez-vous cette atmosphère autour de vous ?
C’est ce qu’attendent les médias. C’est comme ça. Les choses qui font causer, ça fait vendre du papier. Ce n’est pas nouveau. Ça fait longtemps que je côtoie les médias. Et beaucoup de choses sont des perceptions et pas des vérités. Parfois, je suis très déçu par les médias. Je ne crois pas ce qu’on dit dans les médias, ce que je vois à la télé, sauf si j’entends des paroles que j’ai prononcées.

Est-ce la faute des médias ou parce que Toulon est une place forte du rugby qu’il y a une telle passion autour de cette affaire ?
Pourquoi est-on médiatisé ? Parce que ça vend du papier. Parce que dès que l’on parle de Toulon, tout le monde est intéressé. C’est quelqu’un d’autre qui gagne de l’argent sur notre dos. Mais il faut être honnête, c’est comme ça. Vous faites votre travail, je fais le mien. Si on ne fait pas notre boulot comme il faut, on mérite d’être critiqué.

La rédaction - Florent Germain