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Wisniewski se teinte de bleu

Aux prises avec Mathieu Bastareaud, Wisniewski pourrait retrouver le centre parisien sous le maillot bleu

Aux prises avec Mathieu Bastareaud, Wisniewski pourrait retrouver le centre parisien sous le maillot bleu - -

Aux portes de l’équipe de France depuis quelques temps, l’ouvreur du Racing-Métro devrait faire son apparition dans le groupe pour la tournée d’automne, dont la liste est révélée ce mercredi. Logique au regard de ses performances depuis le début de saison.

En voilà un qui pourrait se faire une place au soleil en cette période automnale. Alors que la tournée de l’équipe de France approche avec trois tests contre les Fidji (13 novembre), l’Argentine (20 novembre) et l’Australie (27 Novembre), Jonathan Wisniewski (25 ans) devrait être la nouvelle tête d’affiche du groupe de Marc Lièvremont. « J’aime beaucoup ce que fait Jonathan, avouait l’entraîneur des Bleus. C’est un bon 10, un très bon animateur qui a peu de déchet dans son jeu. »

François Trinh-Duc reste numéro 1 pour le poste dans l’esprit de Lièvremont. Mais le Francilien, en balance notamment avec Damien Traille ou David Skrela, a une réelle carte à jouer. Moins athlétique que ses concurrents, « il symbolise la nouvelle vague de joueurs sans grande expérience et complètement décomplexés », explique Thomas Lombard, ancien centre du Racing.

Berbizier veille au grain

Avec 134 points inscrits en dix journées de championnat, le petit neveu de Maryan, international français de football et coéquipier de Kopa et Fontaine dans les années 1950, est le deuxième buteur le plus efficace derrière Jonny Wilkinson. Sélectionnés à deux reprises en moins de 21 ans, il s’approche des Bleus comme en témoignent ses deux titularisations contre l’Uruguay et le Canada avec France A en juin dernier.

Inséparable d’Henry Chavancy, ce joueur au caractère bien trempé et très bon orateur refuse de se projeter sur une éventuelle convocation. « Plus la saison avance, moins je me pose de question. Je m'éclate sur le terrain avec tous mes coéquipiers et s'il y a une petite sélection au bout… », avouait-il le mois dernier. « S’il est pris, je serais le premier à l’appeler pour le féliciter. Sinon, je serais également le premier pour lui dire de continuer le travail », avance Simon Mannix.

L’entraîneur du Racing est en effet de ceux qui surveillent de près l’évolution du Tarnais qui avait repoussé les sollicitations de la sélection italienne en 2009. Comme le manager Pierre Berbizier ou le président Jacky Lorenzetti. Ce petit monde est très attentif à ce que le jeune homme ne prenne pas la grosse tête. Le petit Wisniewski a encore tant à prouver.

P.Ta. avec L.D. et J.R. à Colombes