XV de France: "Je ne serai apaisé que lorsque les gens qui m'ont fait souffrir souffriront à leur tour", lance Novès

C'est ce qu'on appelle avoir la rancune tenace. Près de deux ans après son licenciement de son poste de sélectionneur du XV de France, et six mois après avoir touché plus d'un million d'euros aux Prud’Hommes, Guy Novès est revenu ce week-end sur ce conflit avec la FFR au micro de Rugby Magazine, sur France 3.
Et l'ex-technicien semble toujours aussi touché. "Je ne m’attendais effectivement pas à être débarqué comme ça, deux ans avant l’échéance, mais voilà ça s’est passé comme ça, confie-t-il. On va dire que c’est le destin, il faut faire avec… [...] Je viens de vivre deux ans compliqués, de passer quinze mois chez moi à ressasser des moments très durs à vivre. A l’issue d’une vie professionnelle aussi remplie, j’ai énormément souffert."
"L'histoire n'est pas terminée"
De la souffrance, et de l'amertume. Beaucoup d'amertume, même, malgré un jugement favorable. "Il me tardait que les gens sachent que j’avais été floué et mis dans des conditions détestables pour travailler, poursuit-il. De ce point de vue-là (judiciaire), c’est fini. Mais vous dire que l’histoire est totalement terminée... Ceux qui me connaissent savent que non, elle n’est pas terminée. Je ferai tout pour qu’elle se termine un jour différemment." Et de l'assurer: "Je ne serai véritablement apaisé que lorsque les gens qui m’ont fait souffrir comme ils l’ont fait, souffriront à leur tour."
Un message adressé en pleine Coupe du monde au président de la FFR Bernard Laporte, et au vice-président Serge Simon. Dans son interview, Novès précise d'ailleurs qu'il soutiendra la liste de Florian Grill, opposant numéro 1 à Laporte dans la course à la présidence de la fédé. "Aujourd’hui la fédération ne représente rien pour moi, si ce n’est du négatif", justifie l'ancien coach des Bleus.