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XV de France : les échos du 20 juillet

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Chaque jour, RMC Sport vous invite à retrouver toutes les infos, échos et autres indiscrétions qui animent et agitent l'actualité du XV de France, en pleine préparation pour la Coupe du monde.

Les Bleus à 200 watts ! 

On parle beaucoup de watts durant le Tour de France. C'est également le cas pour les Bleus à Tignes. Ce lundi après-midi, 12 Wattbikes ont été installés à 3032 mètres d'altitude sur la terrasse d'un restaurant. Le premier groupe de 12 joueurs est arrivé à 15h45 (Sébastien Tillous-Borde, Rabah Slimani, Xavier Chiocci, Mathieu Bastareaud, Bernard LeRoux, Alexandre Flanquart, Sofiane Guitoune, Noa Nakaitaci, Scott Spedding, François Trinh-Duc, Benjamin Kayser, Morgan Parra et Loann Goujon) en compagnie notamment de Julien Deloire qui animait la séance. Après un petit échauffement de 3 minutes, 3 blocs de 6 min 30 séparés d'une minute 30 de récup. Chaque bloc comprend une série de sprints de 6 secondes à fond, et 24 secondes de récup. L'ensemble de la séance fait donc 24 minutes. "D'abord 100 watts pour la première minute. On se cale sur 200 watts pour la dernière minute !" a lâché Julien Deloire. 

Tillous Borde toujours ménagé 

Si Sébastien Tillous-Borde a bien accompagné ses coéquipiers à 3000 mètres d'altitude, le demi de mêlée français n'a pas participé à la séance de Wattbike. Il s'est contenté d'une séance à part à base d'élastique à tirer et de boxing. Il se ressent toujours de son choc au genou droit reçu hier à l'entraînement.

Quels effets pour le Wattbike ?

Bruno Dalla Riva (préparateur physique des Bleus) : "On cherche à reproduire les efforts très courts, à haute intensité et quand les cuisses deviennent lactiques, dans un endroit où l'oxygène est plus rare. Sur le terrain, ça se traduira par la capacité à imposer notre propre rythme, notre propre intensité, sur des séquences longues où l'adversaire sera fatigué et où il faudra tenir. Il y aura des situations où il faudra répéter des efforts violents, enchaîner des courses de soutien, des déblayages, plaquages, se relever, repartir, et ce plusieurs fois. On va voir comment les joueurs vont s'adapter à 3000 m, où ils auront forcément moins d'oxygène qu'au lac à 2100 m. On parle souvent d'un seuil physiologique à 2500 m".

Les Bleus à 3000m

Avant de partir en randonnée "commando" pendant 48h, les joueurs de l'équipe de France ont un après-midi très costaud avec une séance de wattbike au programme. Mais au lieu de l'effectuer à 2100m d'altitude, les vélos de torture ont été montés à 3000m !

Huget change de look 

La superbe barbe taillée, sculptée et dessinée même, que Yoann Huget entretenait depuis le début du stage a vécu. Place à une rasage de frais ce lundi matin. « Chacun y allait de sa comparaison avec tel ou tel acteur, retour à du classique » a soufflé dans un sourire l’ailier de Toulouse.

Ligne de crête en cordée au programme ?

Que va-t-il se passer demain et après-demain ? Mystère. Les deux journées et la nuit de « cohésion » promettent d’être difficiles. Les joueurs mènent l’enquête et commencent à se faire une idée. Guilhem Guirado et Rory Kockott expliquent que les 36 ont reçu un paquetage contenant cache-nez, lunettes de glacier, gants de haute-montagne, chaussures de marche en haute-montagne, vêtements d’alpinistes en matière technique… Il y a aura a priori de la marche sur une ligne de crête en cordée, de la marche dans la neige et sur la glace et donc énormément d’efforts à fournir. Yannick Bru expliquait en 2014 après le triple cinglant échec de la tournée en Australie : « si un gars dans une équipe dévisse, la cordée peut le rattraper, deux c’est plus dur… Là, plusieurs ont dévissé et ont entraîné la cordée dans le précipice… » C’est en juin 2014 que serait donc née cette idée de la marche en commun.

Les cuisses au travail

Musculation des jambes, travail de presse, dynamisme et puissance pour les cuisses, voilà le programme de ce lundi matin. Cet après-midi, WattBike, engin de torture pour les cuisses des pistards et donc désormais des rugbymen mais à plus de 3 000 mètres d’altitude. On monte encore l’intensité et la douleur d’un gros cran.

LD