XV de France : Michalak première victime…

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Lors des séances de travail à Marcoussis, les 36 Bleus sont divisés en trois groupes. Et comme le dit si bien Mathieu Bastareaud, « il ne s’agit que de groupes de travail. On est beaucoup et l’idée est que ce ne soit pas la foire sur chaque atelier. » Et le centre du RCT assure d’ailleurs qu’il « n’y a pas de clans. On se connait depuis très longtemps, il y a toujours eu une bonne ambiance dans le groupe. » Pendant les repas, pendant les pauses cafés, dans la salle de vie, Clermontois, Parisiens, Castrais, Toulousains, Rochelais ou Toulonnais sont mélangés.
Atonio : « J’aime bien embêter tout le monde »
« Quand on met le polo de l’équipe de France, il n’y a plus de club » lâche Mathieu Bastareaud. Ce qui n’empêche pas le centre international de chambrer gentiment Uini Atonio, son compagnon chez les exilés en raison d’un volume sonore de ronflement au-dessus de la moyenne. « Je ronfle fort comme Uini, mais je ne chasse pas les biscuits ! » Référence à la déclaration du pilier de La Rochelle qui avouait la veille : «J’aime bien embêter tout le monde. Je traîne un peu dans les chambres. Je vais voir s’il n’y a pas un biscuit qui traîne. »
Si Atonio, en tant que « petit » nouveau (7 sélections), est une cible « facile », on imaginait en revanche assez mal voir Frédéric Michalak, 32 ans, 71 sélections et 2 Coupes du monde à son actif, être la première victime du groupe. Fulgence Ouedraogo nous explique : « Frédéric a un peu chargé mardi soir. On a créé un groupe sur Snapchat et il en a pris pour son grade. On a balancé des blagues et quelques petites photos. Ça commence à chambrer, à déconner. On n’a pas eu besoin d’une période d’adaptation ou d’observation. Le stage est bien lancé ! »