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XV de France: Pour Brunel, un psy "n'est pas la solution"

Au lendemain de la nouvelle défaite rageante du XV de France face au pays de Galles (19-24), Jacques Brunel a voulu garder le cap, ce samedi en conférence de presse. Tout en repoussant l’idée de faire intervenir un préparateur psychologique auprès d’un groupe marqué par les échecs.

L’amertume et la frustration ont encore accompagné le XV de France au coup de sifflet final de son premier match dans le Tournoi des VI Nations, vendredi face au pays de Galles (19-24). Les Bleus ont dilapidé une avance de 16 points à la mi-temps (16-0) pour vivre une nouvelle désillusion après celles face à l’Afrique du Sud ou aux Fidji en novembre, ou encore les trois défaites en Nouvelle-Zélande en juin dernier. 

"Je ne pense pas que ce soit la solution"

Autant de revers qui ne nécessitent pas l’aide d’un préparateur psychologique, selon Jacques Brunel. "On a quand même pas mal de joueurs d’expérience dans cette équipe, donc je ne sais pas si un préparateur psychologique serait la solution, a confié le sélectionneur du XV de France, ce samedi en conférence de presse. C’est plus pour les cas individuels. Pour le collectif, c’est rare et je ne pense pas que ce soit la solution."

"On se dit que ce n'est pas possible, que ça va s'arrêter"

Malgré cette entame de Tournoi ratée, l’entraîneur des Bleus veut garder le cap et retenir le positif de ce revers. "Il y a des défaites que l’on peut accepter, poursuit-il. Quand l’adversaire vous domine, il n’y a rien à dire. Quand ce n’est pas le cas, que l’on prend des essais incroyables, c’est plus dur à avaler, et aussi, on se dit que ce n’est pas possible, que ça va s’arrêter. On ne les sentait pas au-dessus, c’est cette impression que l’on a et heureusement qu’on l’a, elle va nous permettre de rebondir."

"Ces essais n’ont pas de rapport avec une domination adverse"

"Ces circonstances (deux erreurs de Huget et Vahamaahina ont offert deux essais aux Gallois, ndlr), ce n’est pas possible qu’elles se reproduisent, se persuade le sélectionneur. Je garde le positif, je ne vais pas oublier les 20 minutes mais il ne faut pas non plus stigmatiser car ces essais n’ont pas de rapport avec une domination et qualité adverses. Il y a de la déception car il y a une entame de qualité, une équipe qui est bien entrée dans le match, qui avait concrétisé, qui avait le score à son avantage. Toutes les conditions étaient réunies." Mais les Bleus n’ont pas gagné et le scénario commence à se répéter un peu trop souvent.

Nicolas Couet avec Jean-François Paturaud et Julien Richard