XV de France - Serge Simon justifie le changement de staff chez les féminines: "Un choix purement sportif"

Serge Simon, le manager des équipes de France de rugby, s’explique au micro de RMC Sport sur le changement de staff au sein de l’équipe féminine. Une décision souhaitée par Annick Hayraud, la nouvelle manager, que Simon assume malgré l’émoi suscité. En revanche, il dément toute démarche politique.

C’est une décision qui fait beaucoup parler depuis lundi. La nouvelle direction du rugby français a décidé de changer le staff de l’équipe de France féminine à quelques mois de la Coupe du monde en Irlande (en août). L’entraîneur Jean-Michel Gonzalez a fait ses valises pour laisser la place à Samuel Cherouk, proche d’Annick Hayraud, la nouvelle manager. Une décision inattendue et mal vécue par les joueuses, que Serge Simon assume. « C’est un choix sportif, explique le manager des équipes de France à RMC Sport. Annick Hayraud a un CV long comme le bras, qui parle pour elle. C’est l’ancienne capitaine de l’équipe de France féminine. Elle était déjà manager de l’équipe de France dans les années 2010. Elle a un discours très incarné, une vision très simple et très forte des choses. Elle nous a proposé, au président (Bernard Laporte) et à moi, un renouveau du staff, sur des arguments solides. Avec un pari : remporter la Coupe du monde. On a donc validé son choix et son pari sportif. C’est comme ça que les choses se sont décidées. »

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Serge Simon : « C’est un pari qui peut être critiqué »

Conscient de l’émoi suscité, Simon dément en revanche avoir écarté Jean-Michel Gonzalez en raison de ses relations avec Pierre Camou, l’ancien président de la FFR, candidat face à Bernard Laporte en décembre. « Je comprends l’émotion mais par contre le lien politique, je le démens complètement, lâche-t-il. C’est un choix purement sportif amené par Annick Hayraud, qui nous a proposé un staff avec lequel elle se sent bien, puisque Samuel Cherouk est quelqu’un qu’elle connaît très bien. Elle veut vraiment un staff avec lequel elle puisse collaborer de manière extrêmement étroite pour remporter cette Coupe du monde. Alors c’est un pari sportif, qui peut être critiqué et qui l’est d’ailleurs, c’est tout à fait logique. Pour savoir si c’est un bon ou un mauvais choix, il faudra attendre la Coupe du monde. Mais c’est un choix purement sportif ».

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AJ avec Laurent Depret