XV de France: "Il n’y a plus d’équipe premium", martèle Fabien Galthié

"J’ai entendu deux fois dans vos questions le mot 'premium'. Il n’y a plus de premium, c’est le groupe France qui prépare la Coupe du monde." Ce fut le fil conducteur de cette conférence de presse, ce jeudi 10 août à Capbreton pour l’annonce du groupe qui disputera France-Ecosse. Ce samedi à Geoffroy-Guichard, Antoine Dupont (capitaine) et ses acolytes habituels en bleu, seront de retour après plus d’un mois de préparation. Une composition qui tranche avec celle du match aller à Edimbourg, samedi dernier, où le staff tricolore a voulu tester des joueurs moins capés, pour certains même néo-capés (Paul Boudehent, Emilien Gailleton et Louis Bielle-Biarrey).
"Aujourd’hui il y a un groupe France"
Mais Fabien Galthié et Raphaël Ibanez, le manager du XV de France, l’assurent : l’équipe type, l’équipe de gala, les cadres ou les joueurs 'premium' (la liste des synonymes est longue…) n’existe plus. "Ce n’est pas que je ne veux pas entendre parler d’équipe 'premium'. On utilisé ce terme ces quatre dernières années", concède Galthié. Le sélectionneur rappelle la différence faite pendant tout son mandat entre le groupe utilisé pour le Tournoi des VI Nations (les cadres) et celui pour les tournées d’été (les remplaçants ou les joueurs à tester). "Mais aujourd’hui il y a un groupe France", explique-t-il.
Un groupe France concentré sur la préparation collective du Mondial. Et même si l’on ne voit pas les Bleus sans leurs joueurs-phares face à la Nouvelle-Zélande, Fabien Galthié se refuse à toute prévision (du moins en public): "Il faudra attendre l’annonce du groupe pour jouer la Nouvelle Zélande pour savoir." Le sélectionneur ne brouille pas pour autant les pistes et ne trompe pas son monde. Lui-même sait que les joueurs alignés ce samedi ont de grandes chances, hormis blessure, de l’être lors du match d’ouverture. Mais dans la gestion extra-sportive, il veut ainsi mettre tous les membres de son groupe sur la même ligne. Au moins sur le papier. Après, pour le terrain, les statuts ne devraient pas pour autant disparaître du jour au lendemain.