Meurtre de Lola: la Fédération de gymnastique "sous le choc" après le décès de la championne de France d’Aérobic

Une chape de plomb sur le gymnase Maurice Baquet de Pantin. C’est dans ce centre sportif situé en Seine-Saint-Denis que la petite Lola suivait ses entraînements de gymnastique. L’annonce de son décès a plongé l’ensemble du club dans l’effroi et la tristesse. Le corps de la collégienne, championne de France d’Aérobic, a été retrouvé vendredi dans le 19e arrondissement de Paris, après avoir subi des actes de violence atroces.
"Les circonstances effroyables de son décès plongent les membres de la fédération et toute la famille de la gymnastique dans une peine profonde et un sentiment d’incompréhension", a réagi dans un communiqué la FFGym, qui a mis en place une cellule de soutien au sein du club de Pantin que fréquentait Lola.
La principale suspecte incarcérée à Fresnes
Selon les premiers éléments de l’enquête, la jeune fille de 12 ans aurait été abordée par Dhabia B., une femme de 24 ans sans domicile fixe, alors qu’elle sortait de l’école. Elle l’aurait emmené chez sa sœur, qui habite le même immeuble que Lola et sa famille. La principale suspecte aurait alors abusé d’elle sexuellement, avant de lui faire subir des violences physiques qui ont entraîné sa mort. Elle aurait ensuite dissimulé son corps dans une malle.
Dhabia B. a été mise en examen lundi pour meurtre de mineur de moins de quinze ans et viol commis avec acte de torture et de barbarie. Cette femme originaire d’Algérie a été placée en détention provisoire à la maison d’arrêt de Fresnes, dans le Val-de-Marne.