Amodio : « Tout le Japon vit un drame »

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Dans quelles conditions avez-vous vécu ces catastrophes ?
J’étais dans une région un peu plus excentrée, mais c’est vrai que tout le pays vit un drame. Avant de partir, j’ai encore vu des gens pleurer devant les télés. Heureusement, on est sains et saufs. Toute l’équipe va bien. Mais ça marque et je suis vraiment contente d’être revenu en France. Je commençais à avoir peur. Au début, on se rassurait comme on pouvait, mais c’est devenu assez grave avec l’éruption du volcan qui a commencé. Là, c’était près de chez nous et on eu peur d’être bloqués là-bas. Je suis content d’être rentré. Je vais profiter de ma famille et de mes amis. J’aurais préféré que vous soyez là pour une autre cause.
Etiez-vous informé de ce qui se passait avec la centrale nucléaire ?
On y a été sensibilisé, mais on était quand même à 1500 kilomètres de cette centrale. Comme on sentait que ça commençait à s’aggraver, on n’a vraiment pas pris de risque et on est rentré le plus vite possible. J’ai eu tellement de messages, ces derniers-jours… Nous, on était dans notre bulle. Mais en voyant la population et la télévision, c’était énorme.
Êtes-vous déçu que la compétition soit annulée ?
Actuellement, il y a bien plus grave. Je vais repartir à l’entraînement et on verra les décisions qui seront prises. Malheureusement, je ne peux pas changer les choses. On va se remettre au boulot, mais je le répète, ce n’est rien à côté de ce qui se passe là-bas.