RMC Sport

Biathlon: "Je ne sais pas ce que je ferai après les Jeux", les interrogations d'Emilien Jacquelin sur la suite de sa carrière

placeholder video
Emilien Jacquelin n'a pas réussi sa folle remontée. 19e du sprint samedi, il termine 15e de la poursuite des Mondiaux de biathlon ce dimanche avec un 15/20 au tir. Et au moment d'analyser sa course du jour, le double champion du monde 2020 et 2021 de la spécialité a posé ses doutes sur la suite de sa carrière, après les JO de l'an prochain en Italie.

Pas de miracle pour Emilien Jacquelin en Suisse. Il termine pourtant avec le quatrième meilleur temps de ski, mais deux double fautes sur ses tirs couchés ont douché tout espoir d'exister dans cette poursuite des Championnats du monde de biathlon ce dimanche à Lenzerheide. Emilien Jacquelin termine 15e à 2'25 du vainqueur Johannes Boe. "C’est frustrant", glisse le double champion du monde. "Malgré la bonne volonté et le bon état d’esprit, c’est difficile de trouver ce juste milieu entre engagement et la rigueur sur les tirs. Je me bats contre ça sur chaque tir."

Emilien Jacquelin n'est pas abattu pour autant avant d'aborder la deuxième partie de ces Mondiaux: "Je n'ai pas envie de faire un reset, je veux m'appuyer sur chaque course pour essayer de progresser. Je trouve qu'aujourd'hui c'était quand même mieux dans l'état d'esprit et dans la construction. Ca ne passe pas et c'est dur d'analyser si c'est dû à la fraicheur mentale, sur l'engagement sur la technique. Il y a peut-être un peu de tout. Mais juste le fait de vouloir vraiment mettre les balles ça peut permettre d'être meilleur."

"Si je ne ressens pas une réelle volonté, ça ne sert à rien de forcer"

Et de lâcher au détour d'une phrase: "Ce sont peut-être mes derniers mondiaux moi aussi, donc j'aimerais faire mieux. Je ne sais pas ce que je ferai après les Jeux donc j'aimerais bien faire mieux que ça en tout cas."

Continuer ou pas sa carrière après les Jeux l'an prochain, alors qu'il aura 30 ans, une décision qui dépendra "d'un état d'esprit, une volonté. Si je ne ressens pas une réelle volonté d'aller chercher des titres ou d'aller jusqu'aux Jeux de 2030 ça ne sert à rien de forcer."

Julien Richard