Fourcade, c’est pas Zorro !

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On ne peut pas tout demander à Martin Fourcade. Et effectuer, comme ça, à la demande, des retours d’enfer à l’image de celui effectué mardi lors de la mass-start où, après avoir accusé un retard de 39 secondes après la première séance de tir, le quadruple médaillé olympique avait échoué à un millième soit trois petits centimètres du titre suprême, finalement revenu au Norvégien Emil Svendsen.
Non, cette fois-ci, c’en était trop pour le héros tricolore de ces Jeux, qui puise déjà sérieusement dans ses réserves depuis plus de vingt-quatre heures en raison d’une vilaine sinusite. Même s’il a tenté le tout pour le tout, le Français n’a pas pu mettre le turbo et se muer en Zorro pour remonter le handicap en partie dû au raté d’Anaïs Bescond (5 fautes au tir). Ce qui l’humanise quelque part. Et a lâché l’affaire, terminant 7e à 2’47 de la Norvège, sacrée championne olympique du relais mixte, et à environ 1’50 de l’Italie, qui décroche le bronze. Le seul métal que pouvait espérer décrocher Fourcade si le fossé à combler avait été moindre à sa prise de témoin, la Norvège et la République Tchèque étant hors de portée.
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La faute à Bescond...
Stéphane Bouthiaux, l’entraîneur de l’équipe de France, regrette les fautes d’Anaïs Bescond au tir. « Il n’y a rien d’autre à expliquer qu’une grosse défaillance d’Anaïs Bescond sur les deux passages au tir. On se retrouve tout de suite avec 1’20 de retard après deux tirs. On n’avait rien à espérer. Avec le nombre d’équipes devant, c’était tout simplement injouable », a-t-il déclaré.