Jay : « Le système du biathlon français est bon »

Le Grand-Bornand accueille ce week-end une étape de Coupe du monde, un plaisir que les Français n’avaient plus connu depuis les JO 1992 à Albertville. Présents aux RMC Sport Games 2013, Vincent Defrasne et Vincent Jay analysent sur la réussite du biathlon français ces dernières années.

A chaque reprise de saison, toujours la même question. Comment le biathlon français, avec ses 683 licenciés, arrive-t-il à collectionner autant de médailles saison après saison ? 17 médailles olympiques depuis 1960, 70 breloques mondiales depuis 1958. Malgré des moyens bien inférieurs aux grandes nations de la discipline, la vitrine française fait partie des plus belles du circuit. Vincent Jay, membre de la Dream Team de RMC Sport, estime que le biathlon français peut profiter d’un système bien en place. « Le système du biathlon français est bon, assure le champion olympique de Vancouver en 2010. On a des infrastructures qui se développent de plus en plus. Du côté du Jura, on a une piste de 4 kilomètres en ski roues, on a des canons à neige au bord de la piste, on a trois pas de tir. C’est vraiment un truc de fou. »

Invité du Moscato Show à l’occasion des RMC Sport Games 2013, Vincent Defrasne souligne, lui, l’importance de l’Etat. « Ce sont des sports qui ont rapidement trouvé du soutien dans les rangs militaires ou douaniers. Ce sont deux administrations qui soutiennent depuis longtemps les disciplines de ski et d’autres aussi, explique-t-il. C’est un soutien précieux car ça permet de mettre les athlètes dans des conditions idéales et parfaites pour aller chercher ce qu’ils ont envie d’aller chercher. » Une politique récompensée par l’organisation d’une étape de Coupe du monde en France, au Grand-Bornand. Un privilège offert à la petite cité du massif des Aravis et au biathlon français, qui n’avait plus connu ça depuis 1992 et les JO d’Albertville.

Defrasne : « On va mettre la pression sur le Grand-Bornand ! »

Vincent Defrasne souhaite que la Fédération française en profite pour surfer sur la vague. « On espère. En tout cas, on va mettre la pression sur le Grand-Bornand pour que ça change tout (rires). L’idée n’est pas de tout changer car ça se passe quand même très bien, confie le médaillé d’or sur la poursuite des JO de Turin en 2006. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas eu beaucoup d’épreuves en France que ça ne se passe pas bien. Cette étape est évidemment la bienvenue. Marier le biathlon et le Grand-Bornand, ça ne peut qu’être bien. »

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La rédaction