Mondiaux de biathlon : un grand huit en or pour M.Fourcade

Deux jours après le titre sur le relais mixte, Martin Fourcade a remporté sa deuxième médaille d’or aux Mondiaux de biathlon disputés à Oslo. Le Français a remporté en patron le sprint 10km.

Martin Fourcade est-il partir pour réaliser le Grand Chelem lors des Mondiaux d’Oslo ? Le biathlète français en prend en tout cas le chemin, avec une deuxième victoire en deux courses sur la neige norvégienne. Deux jours après avoir conclu victorieusement le relais mixte, le Catalan a cette fois remporté le sprint 10km.

Parti dans les premiers, Fourcade a immédiatement mis la pression sur ses adversaires en bouclant son parcours sur un sans-faute au tir et en se montrant très costaud sur les skis. Beaucoup trop fort pour la légende norvégienne Ole Einar Bjoerndalen (+26’’9) et l'Ukrainien Sergey Semenov (+27’’6), qui complètent le podium. 

Autant de titres mondiaux que Poirée

A 27 ans, Fourcade remporte son 8e titre mondial et égale ainsi son compatriote Raphaël Poirée. Le succès de ce samedi lui permet en revanche de dépasser son glorieux aîné au nombre de victoires en Coupe du monde (les courses des Mondiaux comptent dans ce classement), avec 45 succès. Un chiffre qu’il pourrait améliorer dès dimanche lors de la poursuite (12,5km), dont il sera le grand favori.

« C’est… waouh ! Enorme ! »

« C’est chouette, lâche-t-il en direct dans les Grandes Gueules du Sport sur RMC. La pression qui s’en va d’un coup, c’est… waouh ! Enorme ! Je suis heureux parce que j’ai fait ce qu’on avait dit, ce qu’on travaille toute l’année. Sur le stand de tir être simple, appliqué, faire ce que je sais faire, agir en première intention, ne pas se poser de questions mais ne pas en rajouter, faire le plus simplement du monde. C’est ce que j’ai fait. Je suis super heureux. J’ai vu des athlètes aujourd’hui qui ont voulu surjouer, peut-être parce que c’était les Mondiaux. Je ne me sens pas légitime à donner des conseils aux sportifs mais pour tous ceux qui préparent Rio et qui écoutent RMC : faites simple, ça va passer ! »