Simon Fourcade a pris "un coup de tête" après avoir été frôlé par une voiture

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A la vue du long texte sur sa page Facebook, on comprend très vite que Simon Fourcade n’est pas, mais alors pas du tout, content. Qu’est-ce qui a bien pu mettre en colère le frère ainé de Martin Fourcade ? Un accrochage survenu ce mardi avec un automobiliste. Alors qu’il effectuait une séance de ski roues, Simon Fourcade a été rasé de très près par un véhicule, à tel point que son bâton ''a malencontreusement heurté la carrosserie'' de la voiture en question. La suite ? Une situation qui a rapidement dégénéré. "C’est un coup de boule que j’ai pris en pleine tronche pour avoir manifesté mon mécontentement", explique-t-il.
"Je n'ai jamais vu un cycliste écraser une voiture"
''Le ton est assez vite monté entre moi et mon nouvel ami (…) il m’a décroché un coup de tête, pas très puissant mais bien placé, raconte Simon Fourcade. Je lui aurais bien décroché à mon tour mon ski roues entre les dents si mon collègue Bertrand n’avait pas été là pour s’interposer, mais peut être en était-il mieux ainsi. La violence ne résout rien, paraît-il... La conversation a alors continué quelques secondes sur les mêmes bases avant que chacun ne reprenne sa route, lui dans son pick-up, nous sur nos skis roues (…) Voici donc un cas de plus à ajouter à la longue série d’incivilités envers les usagers de la route les plus vulnérables. Désolé de faire mon Calimero mais faut dire que jusqu’à présent, je n’ai jamais vu un cycliste écraser une voiture…''
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"En attendant, moi, j'ai mal au nez"
Avant de rappeler le triste accident quelques heures plus tôt d’Anaïs Chevalier, clavicule fracturée par une voiture lors d’une sortie à vélo. Et de pousser un gros coup de gueule contre ce type de comportements, qui se multiplient ces dernières semaines. ''Certains ont eu beaucoup moins de chance que moi, à l'image de ma collègue Anaïs Chevalier qui se retrouve avec une clavicule cassée après avoir été renversée par une voiture ou, pire encore, avec tous ceux qui ne s'en sont jamais relevés, poursuit le biathlète tricolore. Je me demande toujours ce que les autorités attendent pour prendre des mesures concrètes (...). En attendant, moi, j'ai mal au nez.''