"Je vais viser tout en haut", annonce Lamy Chappuis

Champion olympique de combiné nordique en 2010 à Vancouver, Jason Lamy-Chappuis, en retraite sportive depuis 2015 pour passer ses diplômes de pilote d’avion, a confirmé qu’il reprenait la compétition, avec l’ambition de briller aux prochains Jeux d’hiver organisés à Pyeongchang (Corée du sud) en 2018. Il était l’invité du Super Moscato Show sur RMC ce mercredi.

Ses diplômes

J’ai passé six mois en Angleterre. Ce n’était pas facile, mais ça y est, je viens de passer tous mes diplômes. J’ai mon diplôme de pilote professionnel, vol aux instruments, bimoteur, tout ce qu’il faut. J’ai terminé la semaine dernière !

A lire aussi >> Jason Lamy-Chappuis sort de sa retraite

Sa future carrière de pilote

Mon rêve serait de finir chez Air France. On verra ce que ça donne. Je ne sais pas si ma notoriété va m’ouvrir des portes. Mais je pense que ça va m’aider. Le fait d’embaucher un sportif de haut niveau… Il y a pas mal de choses qui sont identiques. Il faut être sérieux, gérer les situations de stress. Le sport de haut niveau aide beaucoup.

Son envie de reprendre

A la fin de la "première" carrière, j’avais fait le tour. J’étais fatigué de m’entrainer tous les jours, de me faire mal tous les jours. Le fait d’être loin du ski, loin des montagnes… Je regardais mes potes courir en Coupe du monde. Je me disais que j’aimerais bien réessayer une dernière fois. Le timing est parfait. Les JO sont dans neuf mois. Je peux mettre en standby ma recherche de compagnie aérienne. Et me remettre neuf mois à fond dans le sport. Faire les JO. Et après je me remettrai à essayer d’être pilote.

Son niveau actuel

Aucune idée ! ça fait deux ans que je n’ai pas sauté. Quand on va me remettre en haut du tremplin, je vais faire "mama mia". Ça va être difficile. Je suis un compétiteur. J’ai envie de bien réussir. Ça va être dur au début. Je vais avoir des courbatures tous les jours. Je vais essayer de suivre mes collègues à l’entrainement. Je vais essayer de revenir à mon meilleur niveau. Je pense qu’en saut, je vais réussir à retrouver un niveau correct assez rapidement. Au ski de fond, il faut faire des heures, du volume. Ce que je n’ai pas fait ces deux dernières saisons, forcément, je vais devoir le faire cette année. Le plus dur, ça va être le ski de fond.

La peur de l’échec

Je me suis posé la question. Ça ne peut être que du bonus. J’ai juste envie de donner le meilleur de moi-même. Vivre des supers moments au JO avec l’équipe. Je suis un compétiteur. Je vais quand même viser tout en haut. Si ça ne réussit pas, ça sera quand même une belle histoire.

Sa pratique du sport pendant son arrêt

J’ai quand même bougé. Une heure vingt en semi-marathon, ça va non ?

A lire aussi >> Pascal: "Lamy Chappuis est passé à côté"

Super Moscato Show